LA FRAUDE DE LA LANGUE MATERNELLE À L'ÉCOLE.
HORS CONTEXTE ET HORS SUJET, L'UNESCO EST MENTIONNÉE PAR LES EXPERTS DE BENGHABRIT COMME RÉFÉRENCE "SCIENTIFIQUE " IRRÉFUTABLE, ALORS QU'EN FAIT LA MÉTHODE PROPOSÉE EST UN LEVIER DE POUVOIR ET DE DOMINATION DU NÉO-COLONIALISME IMPOSÉ AUX EX-COLONIES QUI N'ONT PAS DE LANGUE NATIONALE MAIS SEULEMENT DES DIALECTES COMME SUPPORT DE COMMUNICATION !!
L'application des mesures et recommandations émises par l'UNESCO sont
inadéquates et ne nous concernent pas quelque soit l'approche, pratique,
pédagogique, éducationnel, politique, social ! Elles ne servent qu'à
rompre l'unité nationale, à la ghettoïsation des élèves, à exaspérer les
disparités régionales mineures et à encourager le cloisonnement
sectaire. Il cause une anarchie de l'organisation,dans le corps
enseignant et dans les classes, et complique les cursus qui vont
nécessité des traductions ! Un des effets négatifs est la promotion
tacite des différents dialectes en langues, sans les outils
pédagogiques, sans leur syntaxe, leurs manuels, leur littérature, et
même pas un alphabet, et la création d'une multitude de difficultés
d'ordre organisationnel et d'adaptation des structures d'accueil. La
méthodologie est inexistante. La mobilité des enseignants est limitée
par leur "spécialisation " dans un dialecte. L'apprentissage de la
langue Arabe est ralenti, et non pas accéléré.
Gilbert Grandguillaume
Lien -----------> http://www.ggrandguillaume.fr/titre.php?recordID=91
Biographie ------------>http://www.ggrandguillaume.fr/index.php
«Durant l’année 2004, le programme de l’UNESCO Education pour tous (EPT) a été consacré au thème « Langue maternelle et qualité de l’enseignement », visant à étudier l’importance de l’utilisation de la langue maternelle dans l’enseignement. Les rapports et leurs conclusions ont été publiés et mis en ligne sur le site Internet de l’UNESCO. L’Algérie ayant été retenue comme l’un des six pays retenus comme « cas » , j’ai été chargé de faire ce rapport. Toutefois le choix de l’Algérie pour illustrer l’importance de la langue maternelle relevait d’une méprise sur la situation linguistique de l’Algérie et les objectifs de la politique d’arabisation. Si celle-ci visait bien à remplacer la langue française introduite par la colonisation par la langue arabe dite internationale (ou classique), celle-ci ne constituait nullement la langue maternelle des Algériens (bien qu’elle fût parfois présentée comme telle). En effet, outre la forte minorité berbérophone, le reste de la population parlait une langue arabe non écrite dite dialectale. Or la politique d’arabisation a combattu les langues parlées, berbères, mais aussi arabes, pour tenter de leur substituer la langue arabe internationale, qui n’est langue de l’usage quotidien dans aucun pays arabe. C’est donc a contrario que l’exemple algérien illustrait la nécessité de faire à l’école une place à la langue maternelle.»
Gilbert Grandguillaume
Lien -----------> http://www.ggrandguillaume.fr/titre.php?recordID=91
Biographie ------------>http://www.ggrandguillaume.fr/index.php
«Durant l’année 2004, le programme de l’UNESCO Education pour tous (EPT) a été consacré au thème « Langue maternelle et qualité de l’enseignement », visant à étudier l’importance de l’utilisation de la langue maternelle dans l’enseignement. Les rapports et leurs conclusions ont été publiés et mis en ligne sur le site Internet de l’UNESCO. L’Algérie ayant été retenue comme l’un des six pays retenus comme « cas » , j’ai été chargé de faire ce rapport. Toutefois le choix de l’Algérie pour illustrer l’importance de la langue maternelle relevait d’une méprise sur la situation linguistique de l’Algérie et les objectifs de la politique d’arabisation. Si celle-ci visait bien à remplacer la langue française introduite par la colonisation par la langue arabe dite internationale (ou classique), celle-ci ne constituait nullement la langue maternelle des Algériens (bien qu’elle fût parfois présentée comme telle). En effet, outre la forte minorité berbérophone, le reste de la population parlait une langue arabe non écrite dite dialectale. Or la politique d’arabisation a combattu les langues parlées, berbères, mais aussi arabes, pour tenter de leur substituer la langue arabe internationale, qui n’est langue de l’usage quotidien dans aucun pays arabe. C’est donc a contrario que l’exemple algérien illustrait la nécessité de faire à l’école une place à la langue maternelle.»