El Watan et ses journalistes sont-ils prêts à cesser leur réquisitoire contre Bouteflika ?
 Vont-ils enfin se repentir et mettre fin à leur terrorisme médiatique tacite contre l'Algérie ?
Des questions qui trouveraient des réponses affirmatives si les chroniqueurs du quotidien et leurs complices de la "presse indépendante" lisaient leur propre article. Ce qui semble hélas ne pas être le cas. Si l'on considère que des commentaires publiés par El Watan, lors d'une interview de Jean Ziegler titrée «Il est de l'intérêt de l'occident d'affaiblir l'Algérie» , contredisent entièrement et réfutent radicalement le travail de sape accompli par la rédaction du quotidien national selon une ligne anti-gouvernementale, anti-Bouteflika, fondée sur la diffamation et le dénigrement aveugles. Les faits et la réalité sautant aux yeux de tous les observateurs, il est paradoxal de constater l'entêtement de la "presse indépendante" à poursuivre son hostilité contre le gouvernement et son leadership au prix de la division des forces vitales de la nation et le gaspillage des énergies humaines qui trouveraient meilleur emploi dans l'unité et la coopération. Ceci n'excluant pas la critique constructive et positive, mais rejetant la vindicte et la diatribe.  
Lors d'une séance de questions-réponses Jean Ziegler déclare, en autre :
-«Je suis frappé de la permanence des principes en Algérie contenus dans  la plateforme de la Soumam de 1956. Ces mêmes principes se retrouvent  dans la politique étrangère algérienne : universalité, État solidaire,  justice sociale, souveraineté, etc. L’Algérie est la principale  puissance en Afrique du Nord. Lancer un plan de 240 milliards d’euros  sur quatre ans en est un signe. Cette puissance est mise au service de  la souveraineté. L’Algérie est pratiquement le seul pays d’Afrique qui  maîtrise l’investissement étranger avec la règle du 51/49 contenu dans  son code. Il y a  également le contrôle strict sur le transfert des  profits.»
-«L’Algérie a trouvé là le moyen de négocier avec les multinationales,  avec les maîtres du monde et les maîtriser. Ces firmes ne cherchent qu’à  maximiser les profits. Nestlé n’est pas la Croix-Rouge ! Je vis dans le  cœur du monstre à Genève au milieu de ces multinationales et je sais de  quoi je parle.»
-«En Algérie, Sonatrach dicte sa loi aux firmes pétrolières étrangères  pour travailler. Donc, il y a une notion de souveraineté totale. Au  Conseil des droits de l’homme de l’ONU, l’Algérie joue un grand rôle en  présidant le groupe afro-arabe. Les diplomates algériens donnent le ton  au sein de ce groupe en défendant les intérêts des pays du Sud.   Bouteflika, qui a été ministre des Affaires étrangères,  est l’un des  hommes d’Etat du tiers monde qui  a une parfaite connaissance des  mécanismes compliqués du système onusien. Driss Djazaïri, Mohamed Salah  Dembri et Lakhdar Ibrahimi sont des diplomates connus»
-«Question :-Pour revenir sur les mesures sur l’investissement, des  pays européens, tels que la France et l’Allemagne, ont critiqué ces  dispositions…»
  -Ziegler :Les multinationales veulent avoir le champ libre. Elles ne l’ont pas en  Algérie. L’actuelle classe dirigeante française n’a jamais pardonné  l’indépendance de l’Algérie. On ne se rend pas compte encore du  traumatisme causé aux Européens. Il y avait la défaite de Diên Biên Phu,  mais le Viêtnam est loin de leur monde. Le Maghreb est dans le même  monde, et c’est là que ces Européens ont été radicalement contestés. La  victoire de l’Algérie a ouvert la voie à la décolonisation en Afrique.»
-«Question: -L’instabilité au Sahel n’aide-t-elle pas les anciens  empires à se réveiller ?
-Ziegler : La situation au Sahel est dangereuse. L’Algérie est effectivement  indépendante et montre l’exemple. L’Algérie ne fait pas partie de la  francophonie. Souverain donc, ce pays doit être saboté. Je ne sais pas  qui finance El Qaîda et qui est derrière. Mais il me semble évident   qu’il est de l’intérêt de l’Occident d’affaiblir l’Algérie.»
-«Question: Ces groupes sont-ils manipulés ?
-Ziegler : Je le pense oui.  Sociologiquement, il existe un terreau avec  l’appauvrissement des Touareg, le racisme noir contre les Touareg, etc.  Les gouvernements n’ont pas tenu leurs promesses, la misère est toujours  là. Ces groupes se financent par les rançons payées contre la  libération des otages. Les Européens négocient et payent. Pour  l’Algérie, cela crée des problèmes puisque ces groupes ont plus de  possibilités de s’armer. Si vous payez 5 millions d’euros pour les  otages, comme l’ont fait les Espagnols, cela devient un commerce  alimenté par les Européens (…) La Suisse refuse d’extrader les  islamistes recherchés par mandat international parce qu’elle ne veut pas  provoquer ceux qui ont déposé des fonds dans les banques.» 
Etc, etc...
L'article dans son intégrité est à lire impérativement (Lien).
Remarque : Y aurait-il chez El Watan l'intention d'abandonner sa poursuite de la vendetta contre les gouvernants du pays et d'adopter une ligne rédactionnelle plus nationaliste ? Ligne qui joindrait la critique constructive à l'information objective non-partisane ? Mais là encore il faudrait qu'El-Watan s'extirpe des griffes de la banque BNP Paribas, filiale de la tyrannie financière des Rothschild de France.  
 
 
 
