
Les algériens sont confrontés au dilemme
 de la définition de la langue officielle et nationale et de son 
institutionnalisation. Le choix aberrant imposé et décrété de deux 
langues nationales et officielles voté par l’Assemblée Nationale, sans 
débat publique ni référendum, dans la Constitution de 2016, est 
aujourd’hui rejeté et dans la foulée la Constitution elle même. Car 
constaté sur les réseaux sociaux ce choix de deux langues provoque 
l’exaspération de la majorité qui se réclame de l’arabité, en opposition
 à la frange de la communauté qui se réclame de l’amazighité, et des 
frictions verbales sont relevées entre les deux partis.
– Existe-t-il une solution à cette controverse et un moyen de dissiper cette querelle aux conséquences fâcheuses ?
 – L’ingérence de cercles étrangers, 
oeuvrant depuis le début de la colonisation à diviser pour régner, a 
compliqué le problème. La « main de l’étranger » n’est pas un 
épouvantail, ni une fiction fabriquée par le système pour détourner les 
regards de l’opinion de ses propres agissements condamnables. Elle est 
présente et est signalée en détails dans l’Historiographie de la 
colonisation: complot conçu sous l’instigation des Pères Blancs 
(Jésuites), des cercles académiques de la Sorbonne, et des gouvernements
 de fafa-sion. 
Mais ce qui est remarquable et intrigant
 est que le colonisateur, la France elle même, confrontée à ce défi 
parfois violent, voir de dissidence ayant tourné à l’action armée de la 
part des défenseurs d’une langue régionale, en Corse, au Pays Basque, en
 Bretagne, a trouvé une solution pacifique, consensuelle, à l’amiable. 
Une sortie de secours à la crise a donc été élaborée et la solution 
arrêtée réconcilie les différents antagonistes. Celle de 
l’institutionnalisation de 5 langues régionales et d’une langue 
dominante commune, le français :
– « L’article 75-1 de la Constitution de
 la Cinquième République française introduit les langues régionales dans
 la Constitution. Il a été créé par la révision constitutionnelle du 23 
juillet 2008. »
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Note: Pour plus de détail : 
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Questions capitales et intrigantes:
 – pourquoi cette solution 
française n’est jamais suggérée par les nombreux commentateurs français,
 ni par leurs acolytes domiciliés en France, ni par les militants 
amazighs, ni par les politiques et leur parti, ni par le gouvernement ? 
– raisonnable et sage pour la France, serait-elle néfaste pour l’Algérie ?
À SUIVRE …….
 
 
 


