Des malfaiteurs commettent un hold up d'un type unique en son genre, ils
s'approprient en pleine nuit Janus une Divinité romaine et Chechnaq un
pharaon Égyptien !
Paganisme en arrière plan : ajout d'une dimension religieuse allogène au caractère de yennayer amazigh, donc pas celui traditionnellement célébré par tous les algériens.
C'est l'expert amazigh HADDAD M. qui l'énonce sur une page de liberté-algérie-com
Paganisme en arrière plan : ajout d'une dimension religieuse allogène au caractère de yennayer amazigh, donc pas celui traditionnellement célébré par tous les algériens.
C'est l'expert amazigh HADDAD M. qui l'énonce sur une page de liberté-algérie-com
"Yennayer n’aurait aucun fondement étymologique ni scientifique
Il aurait été aisé de nous limiter à relever, tel que déjà fait, que Yennayer serait une simple amazighisation du nom janvier qui vient du latin januarius, qui lui, dérive de Janus. Il est à signaler que l’explication qui fait de Yennayer un terme composé de Yan (yiwen –un) et Ayer (Ayyur – mois), n’est qu’une création populaire qui n’a aucun fondement étymologique ou scientifique.
Le point essentiel que nous avons essayé de cerner renvoie au fait que ce dieu (romain ?), Janus, est connu pour être le dieu “des commencements et des fins, des choix, du passage et des portes”. En plus du fait qu’il soit honoré tel un dieu introducteur, dans la mythologie romaine, nous voyons bien qu’il répond au concept de “passage du temps”.
Premier fait donc à retenir : Janus renvoie aux portes et aux commencements. Deuxième fait : Ce dieu est représenté avec deux visages opposés. L’un représente le passé, l'autre l'avenir. Ce dualisme est donc bien marqué dans la représentation de cette divinité. Les rituels ici décrits remonteraient à l’antiquité ou pour le moins à une période précédant la venue des Romains en Afrique du Nord. Ces derniers fêtaient ce dieu le 1er janvier. Les Amazighs n’ont jamais peut-être consacré de culte à celui-ci, mais il est curieux de constater qu’ils ont consacré, depuis la nuit des temps, des rituels qui rappellent toutes les caractéristiques de cette divinité. Le fait est qu’ils seraient, peut-être, les seuls à commémorer de la sorte cette période de début de l’année. Seraient-ils donc à l’origine de ces rituels ? Nous ne posons pas tout à fait la question de savoir si cette divinité est d’origine amazighe, au même titre que certains font d’Athéna une déesse libyenne, mais rappelons que des auteurs ont déjà relevé que Janus pourrait ne pas être une divinité romaine. Ce dieu est même supposé par certains comme “extérieur à toute mythologie”. Nous citons ici Jean Gagé qui cite dans le même texte P. Grimai en écrivant : “Janus intrigue la recherche moderne, qui hésite entre une lointaine origine syrienne, de fond cosmique […], et les vétilleuses superstitions d'une traversée” ".
Par HADDAD M.
Université de Béjaïa
Il aurait été aisé de nous limiter à relever, tel que déjà fait, que Yennayer serait une simple amazighisation du nom janvier qui vient du latin januarius, qui lui, dérive de Janus. Il est à signaler que l’explication qui fait de Yennayer un terme composé de Yan (yiwen –un) et Ayer (Ayyur – mois), n’est qu’une création populaire qui n’a aucun fondement étymologique ou scientifique.
Le point essentiel que nous avons essayé de cerner renvoie au fait que ce dieu (romain ?), Janus, est connu pour être le dieu “des commencements et des fins, des choix, du passage et des portes”. En plus du fait qu’il soit honoré tel un dieu introducteur, dans la mythologie romaine, nous voyons bien qu’il répond au concept de “passage du temps”.
Premier fait donc à retenir : Janus renvoie aux portes et aux commencements. Deuxième fait : Ce dieu est représenté avec deux visages opposés. L’un représente le passé, l'autre l'avenir. Ce dualisme est donc bien marqué dans la représentation de cette divinité. Les rituels ici décrits remonteraient à l’antiquité ou pour le moins à une période précédant la venue des Romains en Afrique du Nord. Ces derniers fêtaient ce dieu le 1er janvier. Les Amazighs n’ont jamais peut-être consacré de culte à celui-ci, mais il est curieux de constater qu’ils ont consacré, depuis la nuit des temps, des rituels qui rappellent toutes les caractéristiques de cette divinité. Le fait est qu’ils seraient, peut-être, les seuls à commémorer de la sorte cette période de début de l’année. Seraient-ils donc à l’origine de ces rituels ? Nous ne posons pas tout à fait la question de savoir si cette divinité est d’origine amazighe, au même titre que certains font d’Athéna une déesse libyenne, mais rappelons que des auteurs ont déjà relevé que Janus pourrait ne pas être une divinité romaine. Ce dieu est même supposé par certains comme “extérieur à toute mythologie”. Nous citons ici Jean Gagé qui cite dans le même texte P. Grimai en écrivant : “Janus intrigue la recherche moderne, qui hésite entre une lointaine origine syrienne, de fond cosmique […], et les vétilleuses superstitions d'une traversée” ".
Par HADDAD M.
Université de Béjaïa