Sciences économiques : Dés le premier abord on constate que le terme
de "science" est controversé car non reconnu unanimement par les
académiciens et les théoriciens qui abordent le sujet de la définition
de cette branche du savoir ravagé par les controverses et les
polémiques. Des écoles et des courants de pensée divergent sur le
contenu, la méthode, l'empirisme ou l'approche cartésienne, la logique
ou l'aléatoire, l'épistémologie, la scientificité, etc....
(
Lien)
«Les critères de scientificité en économie sont difficiles à trouver car
sur de nombreux points l’économie ne fonctionne pas comme une science
(grandes fractures idéologiques, écoles rivales) mais, malgré ces
réserves, il est indispensable de les recenser.»
«L'épistémologie économique :
"... Conclusion : L’économique est en avance sur les autres sciences sociales mais est en prise à de nombreux obstacles.
- La connaissance des fins économiques est la science d’un
objet essentiellement changeant, les faits se définissant dans des
contextes sociaux soumis aux aléas de l’histoire.
- Elle ne peut viser que des faits et non des évènements, ce qui limite sa capacité de prévision.
- Elle est inévitablement mêlée à l’idéologie.»
Différentes
définitions effleurent la nature de cette "science", qu'on souhaite
"une" parmi les sciences sociales, mais qui est y enchevêtrée.
Wikipedia : «En réalité, il n'existe pas une seule définition de l'économie, mais
plusieurs définitions, chaque définition renvoyant à des réalités
sous-jacentes différentes. En effet, la science économique peut
s'appliquer à de nombreux domaines (économie financière, internationale,
politique, industrielle, du travail et des ressources humaines,
publique, de la santé, de l'environnement, de l'éducation, etc.) être
appliquée de différentes manières (méthode économétrique,
microéconomique, macroéconomique, etc.) et y rechercher des objectifs
différents (efficience, égalité, etc.).»
La littérature qui
traite de cet enchevêtrement de divers domaines du savoir a toujours été
prolifique et elle succombe sous le poids des querelles qui règnent au
sein des institutions académiques, dans les centres d'expertise, dans
les organisations internationales, et dans la jungle des média, qui se
spécialisent dans l'analyse et la prévision des indicateurs,
l'évaluation de la performance des choix et décisions politiques initiatrices et guides de l'activité économique.
Ce bref survol des
"sciences économiques" dégage l'impression vague mais persistante de la
présence, d'insuffisances, d'inexactitudes dans le contenu, les
méthodes, les objectifs, les programmes de l'enseignement, et en général
dans la littérature qui traite du sujet. La leçon primordiale à retenir
de cette prospection du monde controversé de l'économie nous dicte les
règles d'or suivantes : la nécessité d'approcher tout texte qui s'en
réclame avec prudence et surtout exiger des personnes qui s'y impliquent
beaucoup de modestie, d'humilité et de réserve. Ces règles d'or, que
toute personne impliquée dans le débat et l'analyse économique devrait
élever au rang d'axiome, ne sont hélas que rarement observées. Les
déclarations des "économistes" sont souvent avancées comme vérités
absolues, justifiées uniquement par la potion alambiquée de la
persuasion, du verbiage, d'une logique boitillante, et une vision
troublée par le brouillard de l'idéologie .
De l'examen formel de
la littérature traitant des sciences économiques il ressort un constat
hélas amer qui accable la majorité des professionnels et dévoile une
tare collective : l'impudence et le manque de retenue qui accablent
leurs exposés. Tous dissertent avec la conviction de partager des
vérités absolues et de présenter des arguments irréfutables.
L'expérience démontre au contraire leurs défauts, leur approximation,
leur médiocrité, leurs erreurs et la grossièreté de leur pensée.
L'anarchie et la panique qui règne dans le monde économique et financier
suite aux crises endémiques qui sévissent depuis des décennies, sont la
preuve de l’inadaptation des connaissances des experts et des
conseillers en tout genre qui gèrent/administrent le chaos économique
actuel. La cause principale de cette avarie dans le fonctionnement de
ce corps de la pensée se situe dans la manifestation de l'instinct de
survie d'une profession qui abuse de ses prérogatives et enfreint les
règles de la déontologie. Qui de chercheur (qui n'a rien trouvé) ou
d'enseignant arborant des diplômes honorifiques infructueux et
inconsistants, tous s'accrochent au mythe de leur activité
intellectuelle stérile, flétrie par la carence de fausse scientificité
et de subjectivisme de la pensée.
En un mot ils plaident uniquement pour la sauvegarde de leur gagne pain !
Pratique maudite de l'usurerie : Mal personnifié et source de toutes les misères :
C'est le
cancer qui ronge l'activité humaine supposée oeuvrer au bien être
économique. Une vérité que la majorité de nos experts
/universitaires/professionnels éludent, évitent de discuter en se
dérobant devant un tabou suprême, celui de la critique ou la
dénonciation de cette perfidie que les enfants de Satan ont introduite
dans tous les mécanismes de la machine économique/financière.
Présente
directement ou indirectement dans tous les recoins de l'activité
économique, dans la monnaie, l'investissement, et par prolongement dans
l'industrie/production, dans les secteurs commerciaux, dans les
programmes d'enseignement, dans la culture et les loisirs (sport, arts),
dans l'habitat, etc...
Les injustices
majeures enregistrées à l'échelle planétaire, les souffrances de
populations entières suite à l'endettement, les guerres financées sous
label "d'aide militaire", l'exploitation incontrôlée des ressources et
les retombées négatives (pollution, corruption, pillage) sont quelques
conséquences des décisions "économiques" dictées par les puissantes
sphères du pouvoir mondial qui contrôlent la planète. Existeraient-ils
différents modes de gouvernance économique, ajustables selon les
intérêts des uns et des autres ? Les sciences économiques seraient-elles
modulables en fonction de la cupidité de ceux qui la fignolent à leur
avantage ? Cette science n'est-elle qu'un outil ou une arme que ses
concepteurs brandissent selon les circonstances pour atteindre leurs
objectifs ?
Pour illustrer ce dilemme l'exemple de l'activité des
banques, au passage toutes juives et présentes partout, qui inondent le
marché de leurs produits financiers dans le but de piéger les clients
(états, compagnies, individus) et les accoutumer à l'opium du crédit.
Les opérations financières commerciales sont sournoisement présentées
comme "aide" (sic), "investissement", "soutien au développement",
"coopération", "faveur", "assistance", "partenariat", ou sous de
nombreuses oxymores que le public perçoit comme "aumône", "charité",
"bienfaisance". Il s'avère hélas que la tentation de nombreux clients à
bénéficier de prêts et "d'aide" tournent au cauchemar et leur situation
déjà précaire se transforme en catastrophe humaine et en faillite
économique, sous le poids de la dette ! Des théorie et des traités
volumineux sont publiés pour vanter les bienfaits de l'investissement,
mythe qu'on maquille pernicieusement pour dissimuler sa nature
sous-jacente où sommeille le monstre shylock, maitre de la prédation
usurière !
Recommandation primordiale:
Indépendamment
du niveau de connaissance des mécanismes commerciaux, financiers, et
des règles de gestion, une principe essentiel à respecter dans toute
décision ou choix économique est celle qui consiste à s'isoler de
l'emprise des banques. L'expert et le décideur se doivent de tracer un
plan ou une stratégie, en minimisant l'influence des banques dans tout
processus d'élaboration d'un projet économique de nature industrielle,
commerciale, sociale, à destination locale ou internationale. Le
financement par le biais de l'emprunt gangréné par le taux d'intérêt est
la peste qu'il faut éviter par tous les moyens et astuces imaginables.
L'appel à la participation via une intégration du partage des risques
ou des bénéfices, est une forme envisageable sous la forme préconisée
par le système dit de financement islamique dans lequel banques et entreprises s'associent dans un projet et agissent en partenaires.
Théorie et réalité économiques : deux mondes distincts irréconciliables.
Sous l'angle "théorie" et celui de "réalité" l'économie possède deux faces distinctes qui font penser au personnage célèbre de Dr. Jekyll and Mr. Hyde.
Le
jour, le scientifique contrôle la situation et règne en maitre dans un
univers aseptisé et idéal où il côtoie des techniciens, analystes, statisticiens, et chercheurs exhibant leur savoir dans un vaste éventail de connaissances académiques.
La nuit, le personnage se métamorphose en loup garou qui sillonne les rues; incontrôlable, imprévisible, impitoyable et sournois envers ses victimes. Durant ses randonnées nocturnes son passage résulte en un bain de sang dans les banques, les centres financiers, les bourses, les divers marchés.
A Suivre...