L'armée des frontières, regroupée en Tunisie et au Maroc, fortement dotée d'un matériel moderne, structurée comme une armée régulière, avec sa hiérarchie d'officiers sortis des écoles militaires françaises ou égyptiennes, son règlement intérieur, ses casernes, ses recrues, son chef tout-puissant, Boumédiene, qui n'a jamais milité en Algérie et a passé toute la guerre à l'extérieur.
Mais lorsqu'elle s'avança vers Alger, l’A.L.N., illusionnée par la décomposition du G.P.R.A., se heurta en septembre à Boghari (1.300 morts) aux militants aguerris et résolus des willayas II, III et IV, tandis que Yacef Saadi, encerclé par les forces de la «Zone autonome d'Alger», capitulait dans la Casbah. Boumédiene, qui n'avait jamais utilisé son matériel lourd contre les Français, osa l'employer contre les djounouds.
Il fut nommé par Abdelhafid Boussouf chef d'état-major en 1960, non pour ses talents militaires, mais parce qu'il joua un rôle décisif dans la répression du «complot des colonels», vaste soulèvement de cadres et de soldats dirigé contre le G.P.R.A. qui refusait d'envoyer des armes à l'intérieur. Par des méthodes bureaucratiques et répressives, il sélectionna un appareil militaire qui finit par coiffer toute l'A.L.N. extérieure et garda son autonomie vis-à-vis du G.P.R.A....
Mais lorsqu'elle s'avança vers Alger, l’A.L.N., illusionnée par la décomposition du G.P.R.A., se heurta en septembre à Boghari .........(1.300 morts !!!) aux militants aguerris et résolus des willayas II, III et IV, tandis que Yacef Saadi, encerclé par les forces de la «Zone autonome d'Alger», capitulait dans la Casbah. Boumédiene, qui n'avait jamais utilisé son matériel lourd contre les Français, osa l'employer contre les djounouds.»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire