Sur la piste de DaÔud, on ne peut éviter de rencontrer l'imposture que l'auteur tente de distiller dans l'opinion, celle des doutes sur l'arabité de l'Algérie et des Algériens. Arabité qu'il fustige inlassablement lors de ses interventions, spécialement celles publiées par le Quotidien D'oran.
Son profile (Lien), a été brièvement abordé et sa francophilie exposée. La névrose qui accable l'individu est perceptible dans son comportement associal, sa perception erronée de la réalité, et son trouble du jugement. Sa psychopathologie provient de la duplicité de son éducation et l'impact de la culture étrangère sur son mode de réflexion. Son choix de déclarer sa culture musulmane, mais rejetant l'Islam qu'il méprise et dénigre, sont deux facteurs qui expliquent son égarement psychologique et son cheminement littéraire confus. Ce qui nous suggère de le soumettre au diagnostique médical destiné auux patients souffrant présumablement de schizophrénie. «Schizophrénie provient de « schizo » du grec « σχίζειν » (schizein) signifiant fractionnement et « φρήν » (phrèn) désignant l’esprit. C'est donc une « coupure de l'esprit », pas au sens d'une 'double personnalité' comme on l'entend parfois, mais au sens d'une perte de contact avec la réalité ou, d'un point de vue psychanalytique, d'un conflit entre le Moi et la réalité.» (Wikipédia).
«C'est une pathologie psychiatrique généralement chronique, qui survient plutôt à l'adolescence ou au début de l'âge adulte. La schizophrénie est une psychose, qui se manifeste par des signes de dissociation mentale, de discordance affective et d'activité délirante, ce qui a pour conséquences une altération de la perception de la réalité (délires, hallucinations), des troubles cognitifs, et des dysfonctionnements sociaux et comportementaux allant jusqu'au repli autistique. Le terme est par ailleurs fréquemment utilisé au sens figuré, notamment dans la presse, pour évoquer des attitudes ou des propos simplement contradictoires.» L'écrivain DaÔud, serait-t-il atteint de schizophrénie ? Pourquoi une telle question ? Parce la névrose dont il reconnait lui même être atteint (Lien), et son état allant en s'aggravant, soulève des questions sur la fiabilité de ses opinions qui s'apparentent de plus en plus à du délire et à des hallucinations, dissimulés par sa maitrise approximative de la langue (qu'il vénère religieusement), et qui sont perceptibles dans sa projection du Moi et ses divagations littéraires. Les nombreux exemples qui fusent de ses écrits signalent une détérioration progressive de son "psyché". Donnons quelques illustrations de ce dilemme dû au mal associé au phénomène connu : «La créativité est connue pour être associée à un risque accru de dépression, la schizophrénie et le trouble bipolaire.» (wikipédia).
Les écrits de l'auteur sont révélateurs, dans "Lettre ouverte aux rats et autres chacals" :
« Dieu ! Je ne suis ni mort, ni vivant, mais j’ai la tête lourde d’un homme qui a été frappé par derrière.(les mauvaises fréquentations laico-laxistes !) Je suis affalé derrière les montagnes, l’oreille contre les murs de la création, à vous entendre gratter la terre que je vous ai laissée et transporter les grains de blé comme des fourmis vers les cachettes. Je n’arrive pas à mourir, pas même à dormir et jamais à fermer les yeux sur mon propre portrait que me dessinent les nuages (image chrétienne de dieu), ou les étoiles la nuit ou même le vol des oiseaux qui vous reviennent certaines saisons déréglées. Je me vois partout reflété et répété à l’infini par la géométrie des hasards de la nature. Cela fait des décennies que je suis devenu infini (expansion du Moi, ou folie des grandeurs !), comme du vent (ce que nous avions déjà perçu), pas comme un Dieu. Je me perds souvent à vouloir trancher des limites entre mon reflet que je copie la création pour me parler d’autres hôtes plus profonds et ma propre image qui a perdu les raisons d’avoir une frontière.» Etc, etc... Jugez de la gravité ses symptômes ! «Le Moi occupe une position finalement ambiguë : il s'affirme comme l'ensemble du sujet, alors que lui échappent certaines parties de la personnalité, et que, néanmoins, le Moi ne soit pas que conscient». (Lien wikipedia)La confusion qui règne dans l'esprit de l'auteur provient sans aucun doute d'une forme de malédiction, car à force de provoquer le divin on finit par livrer son "moi" à l'invasion d'idées qui affectent le destin des célébrités et stars de l'alphabet. "Personnalités" connus à travers l'histoire de la littérature française. Nombre d'entre eux affligés par l'ivresse de la gloire et la folie des grandeurs, ont dégénéré moralement jusqu'à se réfugier dans la démence.
La confusion qui affecte le pigiste est apparente lorsqu'on constate ses charades shakespeariennes "être ou ne pas être arabe", une interrogation qui l'obsède, et qu'il essaye d'élucider dans de nombreux articles, où il dévoile sa dévotion religieuse pour la francophonie, dévotion qu'il dissimule derrière son indulgence pour la falsification de l'Histoire.
Son algérianité imaginaire l'obsède, car celle de la duplicité propre à la culture abâtardie héritée de la colonisation, qui le hante et pour laquelle il tente de trouver un alibi dans sa définition de l'Algérien. Omettant volontairement et perfidement le fait que l'Algérien d'aujourd'hui est le fruit d'un accident de l'histoire, la colonisation, non pas le modèle du vrai Algérien, d'avant 1830, dont les composantes culturelles étaient issues de l'Islam véhiculé par la langue arabe, constante de l'algérianité, et pilier de la culture algérienne arabe ! Ses doutes personnels oppressifs, nés de la prospection de son identité définitivement perdue, "clonée" sur une personnalité virtuelle, hybride, et digérée dans la panse d'une éducation bâtarde, sont projetés sur l'ensemble de la société qu'il hait et rejette. Ses virées dans l'érÔtisme et le kamasutra (Lien), dépeint une déformation de la temporalité du Moi «Sa formation implique une première triangulation, entre la mère, l'enfant et l'objet du manque, tous trois imaginaires.» Et donc (plus grave que pressenti) : «Les évènements psychiques seront dès lors décrits comme des mouvements du corps, et le langage usuel ne permet pas de décrire autrement le temps : c'est le parcours d'un corps à travers l'espace (le vent bien sûr!) qui mesure pour nous le temps.» Un sujet d'étude scientifique unique et entier (kamal) ce DaÔud. La psychiatrie devrait s'en saisir pour étude approfondie et peut être remédier à tant de dysfonctionnements sociaux. Même mort il devrait être embaumé dans l'éventualité que la science arabe future en tire profit .
Quand à nous, humbles Arabes de ce 21-ème siècle, résumons notre incursion freudienne audacieuse par un dicton populaire illustrant parfaitement la fourberie intellectuelle excrémentée par la mémoire défaillante de ce schizophrène inhabituellement bavard :
"Le chacal sans queue, veille à ce que tous les chacals perdent la leur".
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