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1 juin 2010

Qui Est Benbitour ? Profile et Arrière Plan De La Théorie De La Malédiction Des Hydrocarbures.

Le Profil
Mr  Benbitour nous aura donc averti : Le pétrole et le gaz seraient une malédiction et la source de malheurs et la cause menant au désastre, pour ne pas dire à l'apocalypse !
Essayons de découvrir les qualifications professionnelles et humaines, la carrière, les accomplissements louables et la stature morale autorisant  l'homme à :
-démolir notre vision du développement basé sur la prospection et l'exploitation des ressources naturelles et,
-à s'ériger en oracle (ou prophète) de la malédiction. Théorie l'élevant littéralement au rang de Mister Doom Algérien, par son impact retentissant sur les théories et les politiques de développement de tant de nations qui seraient possédées par la dépendance et l'addiction aux ressources naturelles, hydrocarbures en tête. Son remède aux maux qui accablent l'Algérie résiderait dans la production et l'exploitation des neurones dans les cercles (fermés) de citoyens et les activités cérébrales intenses qui résulteraient des discussions et des débats dans ce creuset de l'industrie intellectuelle, qui présente signalons-le,  l'avantage exceptionnel de ne pas être polluante.
 Dans les images ci-dessus (wikipedia) prenons connaissance de l'illustre scientifique, judicieusement converti à la politique depuis 20 ans :


 Après la formation, son implication dans l'engrenage des activités du  FMI et de la Banque Mondiale se précise graduellement et son adhésion aux principes du crédit usurier et à l'endettement demeure égale à elle-même.

Sa participation internationale souligne son dévouement et son attachement aux FMI-Banque Mondiale ! Mordra-t-il la main qu'il l'a nourri ? La suite nous l'apprendra.

 Ce résumé de CV atteste indéniablement des compétences de notre oracle et de son expérience professionnelle. Les étapes éducation-postes occupés en Algérie et à l'étranger-importance des responsabilités, devraient témoigner en faveur des accomplissements de notre expert financier en tant que gestionnaire et éducateur, s'il en est un. La question est de savoir à qui il a dévoué ses compétences, à son pays ou à ses employeurs-banquiers. Notons que sa carrière embrasse la sphère de la finance en aval et en amont, dans la profession et dans l'éducation, fermant le cercle de la complémentarité industrie-éducation, pendant 25 ans (1975-2000), soit presque une génération. Où sont passés tous ses élèves ? Il avait les moyens et le pouvoir, en tant que ministre et haut responsable financier, de les recruter et de mettre en valeur les compétences nationales en provocant un changement radical dans toute la sphère financière. Où sont-ils passés vos élèves, Mr Benbitour ?  Pas dans les couloirs de sanofi aventis ou ceux de l'Emirates International Investment Company ? (voir info)
Notre oracle reconverti en opposant politique se rappelle d'eux aujourd'hui, pas pour leur offrir un emploi mais pour les recruter dans ses "cercles de citoyens", une manière de les recycler sans doute, comme on recycle certains matériaux périmés qui gardent une valeur résiduelle. L'essentiel est qu'ils peuvent servir, dans ce cas, à promouvoir l'aventurisme politique de la production de neurones et l'abandon des hydrocarbures !
Le bilan d'activité : Une revue brève de quelques unes de ses actions et de ses accomplissements permettra de tracer  un bilan de l'œuvre intellectuelle de notre Mister Doom, schématique mais très significatif.
Exemple 1: Dans le site de "l'Humanité" du 10 septembre 1996 (Benbitour, est alors Ministre des Finances 1994-96, après avoir occupé celui de l'énergie 93-94 et Délégué au Trésor 92-93)
«La barre des 2 millions de chômeurs est dépassé»
«Dernier chiffre du chômage : 2 millions de personnes. Pour le juguler, il faudrait créer 1,4 million d’emplois d’ici à 2001. Et opter pour une autre logique économique que celle administrée par le FMI. Le chef de l’Etat algérien vient de lancer l’idée d’un débat national sur la politique économique et sociale.»
«La solution préconisée par le FMI, reprise par Ahmed Benbitour, le ministre du Budget, réside dans une privatisation partielle de leur capital social à compter de la fin 1996. Le redressement envisagé s’accompagnera de la compression de ce qu’on appelle en Algérie les « sureffectifs ». Pour 1997, on évoque la suppression d’environ 60.000 emplois. Mais, selon les syndicats, ces suppressions risquent de dépasser la centaine de milliers d’emplois.»
«Certains de ses experts ont préconisé une alternative économique aux choix imposés par le FMI et la Banque mondiale. Plus facile à dire qu’à faire, rétorquent leurs détracteurs. Pour eux, une fois le FMI introduit dans « la bergerie algérienne », il est difficile de s’en passer. Dans leurs arguments, repris par une partie de la presse, ils croient dur comme fer que l’Algérie s’achemine vers un troisième rééchelonnement de sa dette extérieure. Un scénario vite démenti par le ministre du Budget, Ahmed Benbitour. Ce dernier, chiffres à l’appui, affirme qu’il n’y aura pas de troisième rééchelonnement. Pour lui, il n’y a aucun lien de causalité entre les faibles performances enregistrées par le secteur industriel et le bâtiment et la probabilité d’un nouveau rééchelonnement de la dette, les nouvelles découvertes de pétrole et de gaz ainsi que l’entrée en fonction du gazoduc transméditerranéen (Algérie, Maroc, Espagne) devant assurer une croissance de 10% en 1996.»
«Il ajoute que le stock de la dette restera en dessous de 40 milliards de dollars entre 1996 et 2004 et qu’en matière de remboursement le ratio de la dette sera en dessous de 50% en 2004, alors qu’il était de 75% avant 1995.»

Un exemple parmi tant d'autres suffit à résumer l'idéologie et la pensée de notre ministre:

-sa soumission au FMI dont il reprend les directives impitoyables et inhumaines de compression des personnels et autres restrictions budgétaires classiques (imposées à la Grèce aujourd'hui)

-la dépendance exclusive pour une sortie de crise sur les revenus des hydrocarbures, il ne plaide pas encore pour le "redressement par la matière grise",

-sa foi inébranlable en la perpétuité de la dette, "$ 40 Milliards jusqu'en 2004"  !

L'Algérie restant attelée à la charrue du FMI le jour, et parquée dans l'étable pour la traite de lait le soir. Benbitour notre spécialiste et conseiller du FMI-BM n'y voit aucun inconvénient,
tout est en parfaite harmonie avec les visées des prédateurs (au passage, juifs-talmudes). Il est parfaitement clair qu'il n'existe aucun terrain d'entente entre lui et le président Boutéflika concernant le pillage effectué par les banksters, que ce dernier s'est juré de ne plus voir imposé au pays,
dans un discours à la nation à propos de la dette il déclare: « jamais, plus jamais !»
Aussi incroyable qu'il soit, l'oracle du malheur ne fait toujours pas son mea-culpa et persiste dans sa croisade dogmatique en faveur de l'endettement, se refusant d'y voir un danger ou une menace contre non seulement les intérêts financiers du pays mais également un risque pour son indépendance de décision et de gouvernance !

Il refuse de dénoncer les complots des FMI-BM ou de se prémunir de ses razzia dévastatrices. Naïveté ou ignorance ? Ou simplement omission délibérée et complicité ?

Il récidive donc dans ses déclarations, en dénonçant la politique d'économie et d'épargne de Boutéflika qu'il accuse d'avoir exporté la richesse et importé la pauvreté, en se distançant de la politique de l'endettement, en limitant les importations et restreignant les dépenses publiques (augmentation des salaires incontrôlée, source d'inflation). Il feint d'ignorer les méfaits des dépenses à la consommation qui engendre l'inflation, se faisant le défenseur des consommateurs, il accuse le régime d'avoir alloué seulement 25% des revenus à la consommation et d'avoir excessivement thésaurisé les revenus du pétrole, occultant malhonnêtement les choix judicieux qui permettent aujourd'hui, en pleine crise financière mondiale, de lancer des programmes quinquennaux à hauteur d'un montant astronomique de $ 300 Milliards, celà avec une dette extérieure nulle, sans emprunt extérieur !!  


Dans l'interview du 06/02/2010 au lien  un extrait de sa verse pour le verbiage :
(Q)-  L’opinion retiendra que vous êtes le premier à avoir alerté sur le danger qu’on fait courir au pays de le voir exporter de la richesse et importer de la pauvreté. Votre diagnostic, on le vérifie aujourd’hui, est sans appel. Etes-vous d’accord avec les remèdes prodigués aujourd’hui par le pouvoir pour prémunir notre économie contre tout risque d’effondrement ?
(R)- Ce type de remède consiste à administrer de l’aspirine à un malade du cancer ! En réalité, l’effondrement de l’économie et de l’Etat à moyen terme est inéluctable si l’on continue avec ce système de gouvernance. Le vrai remède, c’est de transformer une économie malade de la malédiction des ressources – à savoir l’exploitation d’une ressource naturelle non renouvelable (le cancer)»
Esquivant ses responsabilités en tant que ministre au postes clés des finances (92-98), car tapi dans les coulisses du "pouvoir" en n'ayant alors jamais dénoncé la corruption, les malversations des rentiers et autres gabegies des pilleurs de ressources qui agissaient en étroite collaboration avec les vampires des FMI-BM, durant l'ère du socialisme spécifique ou des "reformes reformatrices".
Un fait important à noter est la surprenante attitude des média, toutes tendances confondues, à vouloir montrer beaucoup de clémence et d'indulgence envers cette nouvelle recrue des cercles "démocratiques", ne mentionnant jamais sa participation dans la gestion désastreuse du pays dans les années 90, leurrant l'opinion avec les prétendues qualités de l'homme et ses qualifications académiques, ne l'associant jamais avec les désastres de la décennie noire durant laquelle il était un acteur à part entière. Il semblerait que les média se soient engagés dans une opération de marketing politique en parfait accord avec les campagnes de dénigrement orchestrées contre l'Algérie sous couvert de combat pour les libertés et la démocratie, un thème cher aux instigateurs du Nouvel Ordre Mondial qui le brandissent comme arme contre "l'axe du Mal".  Corruption existante ou pas, les prétextes pour agresser les réfractaires à l'ordre juif-talmude sont légion, notre bon oracle du malheur ne servirait-il pas l'intérêt de la tyrannie planétaire en préparation, celle des banquiers avec lesquels il partage des affinités suspectes et très.....compromettantes.

(info)

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