"La vérité étant fille du temps et non de l'autorité", souhaitons que l’appel rassembleur de notre Président « providentiel » trouve un écho chez tous les Algériens !
Je trouve incroyable qu’une partie des électeurs ait répondu à l’appel des sirènes qui œuvrent au « sabordement du navire ».
La campagne a mis à nu le fossé qui sépare Bouteflika des autres candidats jaugés sur la base des critères suivants:
-1- Le poids de l’expérience dans la gestion des affaires nationales et internationales.
Qui peut prétendre diriger un pays de l’importance de l’Algérie avec les défis qui la confrontent dans la conjoncture actuelle complexe et imprévisible, sans avoir assumé de responsabilité à un niveau élémentaire ou intermédiaire ?
Il n’y a aucune réponse rationnelle à cette question. Reste l’hypothèse conférant à ces prétendus candidats,
-l’ignorance du fardeau réel que cette tache impose,
-ou l’aveuglement dont les accablent leurs ambitions démesurées,
-ou simplement leur manque de pudeur.
-2- La sagesse et le bon sens démontrés dans l’exposé d’un projet politique clair qui rassemble et mobilise
les citoyens autour d’objectifs réalistes.
-3- La compétence, l’assurance et l’aura, qui combinées, confèrent au politicien une stature d’homme d’état.
-4- Le capital politique associé au CV du candidat, qui présente les services rendus dans l'intérêt du pays.
Dressons un tableau comparatif des candidats sur la base de ces critères et procédons par élimination
à la sélection de celui qui y adhère le mieux. Nous constaterons que les résultats des élections découlent logiquement de ce choix rationnel, indépendamment des chiffres et statistiques qui relèvent uniquement de la forme alors que le fond, essentiellement le choix du « juste » candidat, a été préservé.
La campagne de dénigrement orchestrée et lancée par certains média et candidats de « circonstance » (faussement surpris et déçus, mais surtout aigris à la suite de l’annonce du résultat des élections), dévoile leur mauvaise foi et leurs ambitions politiques démesurées fondées plus sur la cupidité que sur l'engagement au service du pays.
La tentative de prise de pouvoir par le biais d’une campagne populiste souvent mesquine et mensongère n’a pas dupé les électeurs qui ont sanctionné ces apprentis politicards par un vote massif en faveur du candidat le mieux placé pour remplir cette fonction primordiale de la gouvernance de l’état.
La conclusion principale à tirer de ces élections est qu’elles ont constitué un d’exercice de formation et d’éducation de la jeune démocratie algérienne qui s’achemine graduellement vers un stade de maturité dans laquelle tous les acteurs doivent jouer un rôle, idéalement avec conviction mais surtout avec honnêteté.
Ce n’est pas en agitant des drapeaux noirs qu’on construit un pays !
Boutéflika par contre agite des verts ! Plus significatif !
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