Bref historique :Selon les responsables de l'époque le choix de libéraliser le marché de la téléphonie mobile, au début du lancement de ce produit, était justifié par différents arguments techniques et commerciaux.Les experts peuvent débattre de l'acuité ou de l'inconsistance des choix dans une perspective historique et situer les erreurs et les fautes commises par nos délinquants de la bureaucratie parasitaire.
Le Liban, un cas d'étude utile aux décideurs algériens: Le
pays qui fournit des experts en téléphonie mobile (en Algérie,
Nedjma/Ooredoo) opte actuellement pour une politique nationaliste
d'intérêt publique, en contrôlant le marché et limitant l'intervention
du secteur privé à la maintenance et à des services après vente.
« Le cellulaire est au Liban ce que le pétrole est aux pays du Golfe », s’amuse à dire Saad Nassir, directeur commercial de l’opérateur MTC Touch.»
(Lien) :«En 1994, lorsque le cellulaire débarque au Liban, le réseau de téléphone fixe est en très mauvais état, et le portable fait une percée extraordinaire dans la société libanaise. A l’époque, les prix sont les moins élevés de la région, le pays a pris de l’avance, il taxe la minute de communication cinq cents seulement. Deux ans plus tard, le Liban est le premier pays en terme de nombre d’abonnés - et ce en valeur absolue, alors que sa population est l’une des moins élevées de la région. En un an seulement, les deux opérateurs, Liban Cell et Cellis, ont rentabilisé le coût du réseau et tous leurs investissements. A l’époque, elles sont les grandes gagnantes.»
Même situation qu'en Algérie, au Liban :«Car en 1994, l’État n’a pas encore flairé le filon. Se jugeant incapable d’investir pour mettre en place un réseau de téléphonie mobile, il en a confié la responsabilité à deux compagnies étrangères, France Télécom (Cellis) et Finland Télécom (Liban Cell).»
«Selon le contrat qui les lie à l’Etat, les deux opérateurs ont dix ans pour construire le réseau, le gérer, puis transférer l’affaire aux pouvoirs publics, qui en sont propriétaires. On parle alors d’un contrat BOT, " Built, operate, transfer "».
-«Selon les termes du contrat initial, Cellis et Liban Cell ne doivent pas dépasser les 500 000 abonnés à elles deux. L’État ne met pas en cause le contrat initial, qui n’avait pas anticipé le succès du téléphone portable».
- «L’ère du compromis où tout le monde trouve son compte est terminée.»
-«Car ce que veut le gouvernement, c’est rompre le contrat BOT qui le lie aux deux opérateurs, afin d’empocher seul les bénéfices de l’industrie des télécoms, et renflouer ainsi la dette légendaire du Liban. Le contrat est donc résilié courant 2002. Cellis et Liban Cell ont pourtant demandé à racheter la licence pour plus d’un milliard de dollars chacune, mais le gouvernement l’entend autrement. Il leur demandera seulement de continuer à gérer le réseau, par des contrats de six mois, avec une rémunération mensuelle fixe de 7,5 millions de dollars chacune. L’intérim durera environ un an et demi.»
-«L’espoir revient en 2003, lorsque deux nouveaux opérateurs se substituent aux précédents : Alfa (qui appartient à la société allemande Fall Détécom), et MTC Touch (du groupe koweitien MTC). Tous deux ont été les grands gagnants de l’appel lancé par le gouvernement libanais. Mais qu’ont-ils gagné réellement ? Tout juste le droit de gérer le réseau, comme le faisaient Liban Cell et Cellis après la résiliation du BOT.»
Le défit à relever par l'État : assurer la qualité de service. La situation au Liban étant plus complexe, vu les conflits qui affectent la région et l'hostilité d’Israël, la gestion étatique du service est critiquée pour son manque de perspicacité et de vision commerciales, et les entrepreneurs privés (les requins qui écument les marchés à la recherche de proies) s'en donnent à cœur joie en dénonçant les carences nombreuses.
Mais l'Algérie n'est pas le Liban ! Les conditions et contraintes sont différentes et même à l'antipode de celles du Liban: stabilité politique et économique, ressources humaines performantes disponibles nos universités exportent vers l'Occident des cadres hautement qualifiés), marché potentiellement important, expérience de la gestion des réseau, etc..
Le seul problème entravant une politique fiable est la bureaucratie, et la non valorisation des ressources humaines (salaires, droits sociaux, gestion de carrière) !
Les sociétés étrangères enfreignent les règles et engagements : opérant un vrai pillage à leur profit et à ceux des administrateurs, affichent leurs déboires et leurs agissements condamnables défraient la chronique. Le cas de Nedjma/Ooredoo est emblématique de ce que l'argent facile engendre en délinquance et véhicule des dangers sociaux : corruption, débauche, lobbying politique (financement de l'opposition et de leurs média sionistes, TSA, Algérie-Focus, El Watan, et qui sait des autres ?), ceci pour seule " tête de l'iceberg" dénoncée par les nombreux patriotes sur les média sociaux ! Où se situent les responsabilités officielles ("l'administration terroriste", dixit Bouteflika) ?
Prochain article : " autre justification (pas des moindres) d'une prise en charge par l'État de ce secteur stratégique des télécommunications : la sécurité nationale !!"
« Le cellulaire est au Liban ce que le pétrole est aux pays du Golfe », s’amuse à dire Saad Nassir, directeur commercial de l’opérateur MTC Touch.»
(Lien) :«En 1994, lorsque le cellulaire débarque au Liban, le réseau de téléphone fixe est en très mauvais état, et le portable fait une percée extraordinaire dans la société libanaise. A l’époque, les prix sont les moins élevés de la région, le pays a pris de l’avance, il taxe la minute de communication cinq cents seulement. Deux ans plus tard, le Liban est le premier pays en terme de nombre d’abonnés - et ce en valeur absolue, alors que sa population est l’une des moins élevées de la région. En un an seulement, les deux opérateurs, Liban Cell et Cellis, ont rentabilisé le coût du réseau et tous leurs investissements. A l’époque, elles sont les grandes gagnantes.»
Même situation qu'en Algérie, au Liban :«Car en 1994, l’État n’a pas encore flairé le filon. Se jugeant incapable d’investir pour mettre en place un réseau de téléphonie mobile, il en a confié la responsabilité à deux compagnies étrangères, France Télécom (Cellis) et Finland Télécom (Liban Cell).»
«Selon le contrat qui les lie à l’Etat, les deux opérateurs ont dix ans pour construire le réseau, le gérer, puis transférer l’affaire aux pouvoirs publics, qui en sont propriétaires. On parle alors d’un contrat BOT, " Built, operate, transfer "».
-«Selon les termes du contrat initial, Cellis et Liban Cell ne doivent pas dépasser les 500 000 abonnés à elles deux. L’État ne met pas en cause le contrat initial, qui n’avait pas anticipé le succès du téléphone portable».
- «L’ère du compromis où tout le monde trouve son compte est terminée.»
-«Car ce que veut le gouvernement, c’est rompre le contrat BOT qui le lie aux deux opérateurs, afin d’empocher seul les bénéfices de l’industrie des télécoms, et renflouer ainsi la dette légendaire du Liban. Le contrat est donc résilié courant 2002. Cellis et Liban Cell ont pourtant demandé à racheter la licence pour plus d’un milliard de dollars chacune, mais le gouvernement l’entend autrement. Il leur demandera seulement de continuer à gérer le réseau, par des contrats de six mois, avec une rémunération mensuelle fixe de 7,5 millions de dollars chacune. L’intérim durera environ un an et demi.»
-«L’espoir revient en 2003, lorsque deux nouveaux opérateurs se substituent aux précédents : Alfa (qui appartient à la société allemande Fall Détécom), et MTC Touch (du groupe koweitien MTC). Tous deux ont été les grands gagnants de l’appel lancé par le gouvernement libanais. Mais qu’ont-ils gagné réellement ? Tout juste le droit de gérer le réseau, comme le faisaient Liban Cell et Cellis après la résiliation du BOT.»
Le défit à relever par l'État : assurer la qualité de service. La situation au Liban étant plus complexe, vu les conflits qui affectent la région et l'hostilité d’Israël, la gestion étatique du service est critiquée pour son manque de perspicacité et de vision commerciales, et les entrepreneurs privés (les requins qui écument les marchés à la recherche de proies) s'en donnent à cœur joie en dénonçant les carences nombreuses.
Mais l'Algérie n'est pas le Liban ! Les conditions et contraintes sont différentes et même à l'antipode de celles du Liban: stabilité politique et économique, ressources humaines performantes disponibles nos universités exportent vers l'Occident des cadres hautement qualifiés), marché potentiellement important, expérience de la gestion des réseau, etc..
Le seul problème entravant une politique fiable est la bureaucratie, et la non valorisation des ressources humaines (salaires, droits sociaux, gestion de carrière) !
Les sociétés étrangères enfreignent les règles et engagements : opérant un vrai pillage à leur profit et à ceux des administrateurs, affichent leurs déboires et leurs agissements condamnables défraient la chronique. Le cas de Nedjma/Ooredoo est emblématique de ce que l'argent facile engendre en délinquance et véhicule des dangers sociaux : corruption, débauche, lobbying politique (financement de l'opposition et de leurs média sionistes, TSA, Algérie-Focus, El Watan, et qui sait des autres ?), ceci pour seule " tête de l'iceberg" dénoncée par les nombreux patriotes sur les média sociaux ! Où se situent les responsabilités officielles ("l'administration terroriste", dixit Bouteflika) ?
Prochain article : " autre justification (pas des moindres) d'une prise en charge par l'État de ce secteur stratégique des télécommunications : la sécurité nationale !!"
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