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23 déc. 2010

M.Arkoun, Une Campagne Médiatique Qui Ne Dit Pas Son Nom: Une Bulle Inllectuelle Qui Fait Penser A La Grenouille Qui Se Fait Aussi Grosse Que Le Boeuf.

M.Arkoun, Une Campagne Médiatique Qui Ne Dit Pas Son Nom: Une Bulle Intellectuelle Qui Fait Penser A La Grenouille Qui Se Fait Aussi Grosse Que Le Boeuf.
Il est sincèrement difficile de parler des morts et de leur oeuvre sans porter atteinte à leur mémoire, lorsque ceux-ci se sont hissés au rang de figure publique et ont  traité de questions importantes, capitales pour une communauté aussi importante que celles des Musulmans. L'oeuvre de M.Arkoun étant controversée car dérangeant un consensus établi grâce au dur labeur de milliers de savants et  d'érudits, qui servant Allah et son Prophète (SallalAllah Aalaihi Wa Salam), ont  scrupuleusement disséqué les plus plus infimes composants du corpus religieux musulman :ses variantes rituelles, le phénomène religieux, les fais historiques, les formes religieuses; le dogme, les mystères, les principes, les systèmes religieux, les conceptions, les convictions, les doctrines, les opinions, les actes, les devoirs, les exercices, les offices, l'éducation, l'instruction religieuse,  l'inquiétude religieuse; l'exaltation, la ferveur religieuse, le fanatisme religieux, la tolérance, l'intolérance religieuse; les guerres, les luttes religieuses; la liberté religieuse, l'égo, etc, etc... Et le plus important : le Coran et le Hadith.
Ces travaux titanesques infusèrent au savoir de l'humanité le "saut historique" de la connaissance scientifique rationnelle du monde matériel, pierre angulaire de l'actuelle "science moderne" et de ses applications.  Un travail historique accompli par les philosophes arabes a été la traduction, l'interprétation, le commentaire, la discussion et l'organisation de la pensée grecque en un corps d'enseignement académique transmis à l'Europe et à sa civilisation naissante, dés le Moyen Age. Ce que l'Islam avait refusé d'ingurgité, le Christianisme sous la pression de la franc maçonnerie juive, s'en ait intoxiqué     
Un personnage illustre, "la démonstration vivante de l'Islam", l'Immam Abu Hamed Al Ghazali, a répondu clairement et "rationnellement" aux philosophes, les déroutant et les ridiculisant, définitivement réfutant leurs travaux de "rationalisation" de la foi, leur "modernisation d'alors" de la pensée religieuse et leur spéculations philosophiques. L'effort de rapprochement de la philosophie (les grecs, Aristote) de l'essence de la religion (la foi, les convictions) est illustré déjà par l'approche des Mûtazila et leur tentative de synthèse de la raison et de la foi ! En jugeant faussement la raison comme étant l'apothéose de l'activité cérébrale humaine, elle devrait selon eux assujettir la foi et les convictions à ses principes et concepts abstraits.  Une hiérarchie méthodologique que M.Arkoun est le dernier né d'une longue lignée de chercheurs à avoir tenté de créer sous couvert des sciences sociales, sans succès, autre que celui que lui prêtent les membres du "compagnonnage", les Rabbins, les personnalités sionistes de la politique, les parties laïques laxistes, les média dominants étrangers et leurs complices locaux (les chevaux de Troie Rothschildiens et leurs pédigrées de la presse indépendante), les ignorants et idiots utiles de la propagande mondialiste juive. En un mot, la fameuse "nébuleuse", qui en d'autres occasions, se serait accordée à lui attribuer un Prix Nobel, si son prénom n'avait pas été dérangeant dans l'esprit de la juiverie internationale, dont la haine ancestrale envers la religion d'Allah et de Mohamed (SAAWS), est réelle, bien palpable et libre de toutes "spéculations morales".
Les titres pompeux déferlant dans les média de toute tendance, attribuent au chercheur orientaliste, des qualités intellectuelles exceptionnelles et un mérite hors du commun, signe qu'une campagne posthume exploitant l'œuvre du philosophe à des fins occultes. Pardon, je devrais préciser et dire: anthropologue, sociologue, islamologue, historien, arabophile, francophile, écrivain, passe partout culturel et religieux, messager, prophète (?), rénovateur, réformiste, révolutionnaire, chercheur, homme de science, érudit, savant, sommité, penseur, une encyclopédie vivante, éclaireur de l'Islam, etc...  
wikipedia : « (né en 1928 à Taourirt-Mimoun, en KabylieAlgérie) - mort le 14 septembre 2010 à Paris est un intellectuelalgérien, philosophe et historien de l'islam. Un des professeurs les plus influents dans l'étude islamique contemporaine, il est professeur émérite d’histoire de la pensée islamique à la Sorbonne (Paris III), et enseigne l’« islamologie appliquée », discipline qu'il a développée, dans diverses universités européennes et américaines, en référence à l'anthropologie appliquée de Roger Bastide. Parmi ses sujets de prédilection, l’impensé dans l’islam classique et contemporain.» 
Et tout ce volumineux bagage auréolé que d'une simple "légion d'honneur" et  de "docteur honoris causa" d'université. Pas même trace d'une candidature à un tout petit nobel, ou peut être prochainement à titre posthume ? Ingrate l'oligarchie juive internationale. Pourtant le travail accompli est gigantesque, les bibliothèques en débordent. Et l'héritage humain fécond de grands hommes qui se déclarent élèves assidus du Maitre et ses héritiers spirituels, espérant un jour accéder au firmament de la gloire (et de l'obole non négligeable car les retombées sonnantes et trébuchantes du labeur cérébral existent, lorsque labeur conforme aux aspirations humanistes humanitaires des Rabbins de la Cosa Nostra talmude ). Tant inépuisable cet océan d'érudition, il est difficile de résumer l'immortalité et la perinnité de la pensée arkounienne, sans l'aide de 
wikipedia :
«Mohammed Arkoun se situe dans la branche critique du réformisme musulman. Prônant le modernisme et l'humanisme islamique, il a développé une critique de la modernité dans la pensée islamique, et plaide pour un islam repensé dans le monde contemporain. Il y a consacré de très nombreux ouvrages dont La Pensée arabe (Paris, 1975), Lectures du Coran (Paris, 1982), Penser l'islam aujourd'hui (Alger, 1993), ou encore The Unthought in Contemporary Islamic Thought (Londres, 2002).»
L'arrière pensée suivante m'effleure l'esprit : ne serait-ce pas là, la vrai raison de la consécration de Saint Arkoun,  par la "nébuleuse" ? A savoir son attaque contre l'orthodoxie religieuse, la cible que les ennemis de l'islam tentent de démanteler depuis quinze siècles, sans y parvenir. La fustigation des musulmans, un autre créneau porteur dans l'ascension vers la gloire. Relire le coran ? Et ignorer toute les genèses authentiques et autorisées remontant aux Compagnons ? Et pourquoi pas dans foulée le re-écrire ou remanier? Ou tout simplement le traduire pour le moderniser et l'adapter à la culture ambiante. Toutes les innovations imaginables seront applaudies par la galerie kosher. 
L'ivresse de la gloire est fatale, l'égo envahissante tristement source de malédiction. La prétention de reformer en nivelant le travail inégalé de générations de savants mus par la foi et la crainte d'Allah. Maitres des sciences préconisées pour toute approche du tafsir du coran, dans les centres de lumière divine et berceau de la foi, la Mecque et Médine, puis Bagdad, Amman, l'Andaloussie. Le savoir de notre chercheur n'est qu'une goutte dans l'océan du savoir des Saints et Immams de la Oumma.
J'ajouterais une brève remarque en citant un auteur français qui déclarait :
 «Parfaitement douée pour l'analyse et pour la logique, la tête française est d'une pauvreté d'imagination qui étonne, si on la compare aux têtes du Nord et à leur magique pouvoir de rêve, aux têtes du Midi et à leur magique pouvoir de vision.» 
   (P. Bourget, Essais de psychologie contemporaine, 1883, p. 109.)
La laicité ayant servi de gardien d'enclos dans son approche philosophique et idéologique il est impératif de souligner l'importance dans son ascension professionnelle, dans l'antre de l'humanisme et temple de la raison, la Sorbonne. Sans elle, la notoriété n'aurait jamais atteint son firmament. Un pêché mignon ou un compromis gênant chez le penseur, lorsqu'on sait l'antagonisme qui l'oppose à la religion.  
El Watan, le perfide quotidien Rothschildien, par son agitation médiatique effrénée pour la promotion de l'orientaliste rend encore plus suspect ce soudain enthousiasme pour un Islam modifié par les "humanistes" de la Sorbonne ! Grotesque et futile !  A propos des chroniqueurs d'El Watan, auraient-ils lu Al-Ghazali ?
 

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