Une excellente analyse de Gabriel Donohoe (Lien-Fr) et (Lien-En), qui élucide de manière pertinente le rôle néfaste des économistes et universitaires qui adhèrent aux écoles contemporaines des sciences économiques, en constituant un paravent aux intrigues et malversations des banquiers. Le pouvoir de l'ombre qui contrôle l'éducation et impose ses théories frauduleuses meublant des programmes universitaires consensuels mais inaptes à objectivement décrire et analyser la vie économique. Rarement critiques de l'oligarchie financière, les économistes qui sortent des "grandes écoles" adoptent l'approche qui leur est enseignée et ne dévient jamais du cadre limité des vues favorables à l'ordre régnant, celui de la suprématie des banksters. De l'économie politique il ne reste qu'un semblant de science sociale qui ne cesse de s'élargir par le nombre de spécialités qui se créent, mais demeurent purement théoriques et se distancent de la réalité. Des utopies sont publiées sur la base de travaux volumineux, sur le plan littéraire, mais inefficaces pour l'analyse des crises et de l'énoncé de solutions.
La définition erronée des facteurs structurelles et des forces agissant de manière significative dans l'ensemble de la sphère économique engendre une fausse perception des problèmes rencontrés et bien sûr enfante de mauvaises solutions. En exemple réside dans le fait qu'aucun manuel scolaire ou universitaire n'enseigne le rôle joué par les banques centrales dans le pillage des richesses des nations pour la simple raison que celles-ci sont perçues comme "nationales", donc "publiques", alors qu'elles sont majoritairement aux mains d'intérêts privés ! La majorité des Américains aux USA pensent que la Federal Reserve System appartient au gouvernement. Ils seraient stupéfiés d'apprendre qu'elle est la propriété exclusive d'un cartel de 12 banques dominées par l'oligarchie financière européenne des Rothschild.
Gabriel Donohoe qui cite Stephen Zarlenga dans «The Lost Science Of Money » :
«Les maitres de l'économie politique sont devenus le sacerdoce de la nouvelle aristocratie bancaire, servant souvent comme un appareil de propagande pour blanchiment de la structure du pouvoir financier. Ils mettent en avant des idées fausses et des écrans de fumée sur la vraie nature de la monnaie, des concepts qui aident à réconforter les banquiers.»
«Zarlenga blâme la crise de l'économie mondiale sur "l'établissement financier et leurs économistes" et décrit ces derniers comme étant les porte-paroles du "pouvoir de l'argent". La raison pour laquelle la corruption du système bancaire moderne sévit depuis si longtemps en dépit de sa piètre performance est parce que les économistes professionnels presque jamais pointent du doigt les banksters ni contestent le caractère frauduleux de la création par les banksters de la monnaie basée sur la dette ou l'escroquerie scandaleuse du prêt effectué sur des réserves fractionnaires.»
Pour qui souhaiterait éclaircir la pratique autorisée, par les banques, des "réserves fractionnaires", l'article au lien "wikipedia" offre une introduction du sujet, quoique n'élaborant pas sur les déficiences et les vices de cette régulation que la banque centrale (aux mains d'intérêts privés) gère exclusivement à son avantage et toujours au dépend des souscripteurs à une dette, nommée "prêt", "aide" ou "crédit" !
«Les économistes sont scolarisés dans les départements d'économie d'universités financés par les Banques où ils sont complètement endoctrinés dans les théories monétaires. Le pouvoir de l'argent veille à ce que les économistes soient méthodiquement formés dans le langage et la pensée économiques, et sont programmés pour brailler la version entérinée et approuvée, officielle. La manipulation est le nom du jeu et les questions litigieuses sont ignorées ou déformées. L'évaluation correcte de l'histoire et le rôle de la banque ne sont jamais autorisés parce que ce serait admettre des vérités qui dérangeraient l'ordre établi. Zarlenga compare l'économie politique aux médecins médiévaux qui "théorisaient" sur la manière dont l'organisme fonctionne, sans jamais oser le disséquer et découvrir ce qu'il s'y passait réellement.»
Une dernière flèche lancée par Gabriel Donohoe l'auteur de l'article :
«Tout comme les mulets sont les descendants stériles d'ânes et de chevaux, les économistes sont les descendants stériles des banksters et des corporatistes. Ils sont impuissants quand il s'agit de produire des idées nouvelles ou des nouvelles idées en dehors du système monétaire actuel. Les économistes semblent être tout à fait incapables d'innovation monétaire significative et ne peuvent concevoir d'autres solutions systémiques au-delà de celles qu'on leur a clouées dans la tête lors du passage dans les écoles des banksters. Bien qu'ils se considèrent comme une espèce différente des banksters, ils sont en vérité une seule et même créature. Quand le père est un âne, il lui est impossible de cacher son pedigree, les deux ayant de grandes oreilles et braillant les mêmes sons . Les économistes peuvent polémiquer et se vanter et apparaitre souvent critiques des banksters, mais pour tous leurs "hi-hans" ils n'ont jamais réussi à pousser un seul cri de guerre.»
Donohoe précise cependant que :
«Heureusement, pas tous les économistes se nourrissent au creux de l'auge des banksters ». Il y a beaucoup de réformateurs de l'économie qui sont dignes de louange et d'attention. En feuilletant les notes de cet article, l'auteur s'est arrêté à un certain Larry Bates, ancien professeur d'économie, président de banque pendant onze ans, membre de la Chambre des Représentants du Tennessee, président d'un comité permanent des banques et du commerce,
et l'auteur du best-seller, The New Economic Disorder. »
et l'auteur du best-seller, The New Economic Disorder. »
Larry Bates déclare : «Le plus grand choc de cette décennie est que plus de gens sont sur le point de perdre plus d'argent qu'à un tout autre moment de l'histoire, mais le deuxième plus grand choc sera la quantité incroyable d'argent qu'un groupe relativement restreint de personnes accumulera simultanément. Voyez-vous, dans les périodes de bouleversements économiques, en période de crise économique, la richesse n'est pas détruite, elle est simplement transférée.»
Il ajoute : «La Fed est vraiment plus puissante que le gouvernement fédéral. Elle est plus puissante que le président, le Congrès ou les tribunaux ... La Fed détermine combien le consommateur moyen paiera pour sa voiture et sa maison, s'il aura un emploi, ou non. Je vous soumets l'affirmation : ceci est un contrôle total ... »
Selon Donohoe «Larry Bates nous assène un coup sur la tête, avec son "Contrôle total". Les banksters souhaitent garder le contrôle total. Ils veulent que les gens demeurent dans l'ignorance. Ils ne veulent pas qu'ils sachent qu'il y a une alternative beaucoup plus heureuse, plus salutaire. Ils veulent garder l'ensemble de l'humanité soumise, à leurs pieds, dans l'esclavage à vie dû à la dette . Et surtout, ils sont en quelque sorte terrifiés par la possibilité que les gens prennent conscience de leur collusion scandaleuse et criminelle.»
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