Episode 2
Revenons à "l'imposture" qui soulignons le, n'est pas un réquisitoire personnel, une vendetta, tel que l'imaginerait le lecteur. Au premier abord dissimulée sous le motif, clamé par l'auteur, de "dénoncer"les injustices et les abus de pouvoir, les choix non démocratiques, la dictature militaire et autres inégalités, cette vengeance est la partie apparente de l'iceberg.
Celle qui est submergée dépasse par son envergure planétaire, l'espace national ou retentissent les escarmouches que notre Druide mousquetaire engage avec les services gouvernementaux.
Le contexte historique aide à mieux appréhender cette affaire qui a fait beaucoup de bulles dans l'eau, sans jamais parvenir au stade de crise majeure à laquelle les protagonistes de l'ombre souhaitaient l'y menée.
Dés l'ouverture en 1991 du champs médiatique, avec les facilités de finance douteuses dont bénéficient tous les quotidiens "indépendants", les Benchicou-Omar Belhouchet occupent et prennent possession de la presse écrite et forment un oligopole idéologique qui s'évertue sournoisement à exaspérer les contradictions et les conflits internes.Les partis islamistes ne sont pas seuls responsables des troubles graves qui ont mené au conflit armé, des armes subtiles silencieuses avaient déjà faits des victimes dans les rangs de jeunes algériens qui se voyaient moralement agressés par les attaques perfides des scribes des quotidiens indépendants.
Ces scribes, en majorité chérubins du socialisme, s'étaient métamorphosés en démocrates chevronnés, laïcs, islamophobes, féministes, et prêcheurs d'utopies et d'idéologies humanistes que les Cohen et David propagent dans le Monde depuis Gutenberg.Ils acceptèrent le rôle que leur assignèrent leurs commanditaires, celui de "réaction" opposée à "l'action", démocratie occidentale face à l'Islamisme-militant-extrémiste des années 90.Selon la séquence "action-réaction-solution".La "Solution" interpellant les forces d'ingérence étrangère, prélude aux désastres et cataclysmes similaires à ceux vécus au Moyen Orient.
Le monopole dont ils jouissent est organisé de manière à constituer un front unique contre les forces qu'ils jugent non adhérentes aux "principes" démocratiques, ces principes prédéfinis dans les antichambres des pouvoirs occultes qui, de Londres, Paris, New York, dictent les normes et les règles démocratiques (élastiques) qui régissent le comportement du reste de l'humanité. Ces lois, droits, règles, résolutions et principes sont brandis comme une épée de Damoclés (le danger permanent), narguant et défiant ceux qui ne soumettent pas à leur diktat, diktat qu'il modulent selon leur propres intérêts et les enjeux de l'heure.
C'est dans ce modèle d'analyse, qu'il faut scruter l'entreprise Benchicou-ènne, qui a été promue au rang de scandale international et fait l'objet d'une mobilisation de la nébuleuse "droits de l'Homme--Médias" qui s'est acharnée en vain contre le "système" et la personne du président Bouteflika, ne ménageant ni temps ni énergie, ni experts ni historiens de circonstance.
Rappelons que Benchicou commence sa carrière en se percutant contre le mur du système en vrai Kamikaze de la plume, ou peut être en masochiste dont la souffrance est gage de jouissances morales et, secrètement enfouie dans l'âme, de victoire politique à venir au dépens de son "bourreau", victoire qu'il déclare d'ailleurs prématurément :
«Ce livre doit beaucoup au président Bouteflika d’avoir vu le jour.»(prologue de «L'imposture»).
Dans un épisode suivant de la saga Chicouenne, j'exposerais les dessous de l'intrigue mijotée dans le secret par les éternels conspirateurs qui font de leurs mensonges des vérités absolues et élèvent leur infirmité spirituelle au rang de vertu religieuse, celle de la caste satanique des conjurateurs juifs talmudiens.
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