En complément de "Partie 1", les références suivantes apportent quelques détails supplémentaires à ce dossier volumineux que de nombreuses compétences de la scène internationale dissèquent depuis des décennies, réfutant les vues et concepts propagés par les médias dominants, les sphères gouvernementales et académiques officielles.
Un océan de publications, objectives authentiquement éducatives et caractérisées par l'intégrité politique de leurs auteurs, inonde le Net. Seuls les chercheurs souffrant de cécité aigue peuvent ignorer et omettre de mentionner ce trésor d'informations traitant du sujet des banques et de la finance au sens large. Nos "experts" économistes de la presse indépendante, à leur tête ceux d'El Watan, se qualifient, par leur infirmité, à l'aide des services sociaux du ministère d'Ould Abbés au vue de leur handicape physique causé par à une alexie irrémédiable (" Incapacité, liée à une lésion cérébrale localisée, de reconnaître le sens des mots à la lecture"). Leurs analyses confortent sans cesse les concepts et les préceptes des organismes internationaux officielles, et sont souvent des plaidoiries de l'intérêt du cartel financier juif-talmude (FMI, Banque Mondiale, groupes financiers étrangers), ce qui les placent dans le rôle de chevaux de Troie plutôt que d'ignorants, tant ils persistent à refuser de voir ou d'entendre la tempête contestataire qui déferle sur la scène mondiale clairement percevable sur le Net (d'un simple clic de souris.)
Quand à nous, profitons du sursis offert à la disponibilité d'une multitude de sources autoritatives pour nous "éduquer", dont quelques extraits :
«Notre système de la monnaie n'est pas celui qu'on a fait croire. La création de la monnaie a été privatisée, ou accaparée par des bailleurs de fonds privés. Thomas Jefferson les qualifia " d'aventuriers ruinés et effrontés prétendant avoir de l'argent". A l'exception des pièces de monnaie, tout notre argent est maintenant émis sous forme de prêts fournis par des institutions bancaire privées, parmi lesquelles la Federal Reserve, un organisme privé. Les banques créent le principal mais pas l'intérêt, frais du service de l'emprunt. Pour régler cet intérêt, de nouveaux emprunts doivent être contractés, l'offre monétaire s'amplifie, haussant les prix(inflation) et vous dérobant de la valeur de votre argent.»
Ellen Brown (Lien : webofdebt.com) :
«A travers un réseau de toiles d'araignée financières anonymes seuls une poignée Banquiers-Rois globalistes possèdent et contrôlent entièrement la monnaie. Tous, peuple, entreprises, État et nations étrangères sont devenus des esclaves enchainés au cordage de l'emprunt auprès des banquiers.»
«Feu Dr. Carrol Quigley, un écrivain et professeur d'Histoire à l'université de Georgetown, où il supervisa le président Bill Clinton, écrivit de part sa connaissance d'une clique de banquiers globalistes de l'élite s'évertuant à contrôler le Monde». «Leur objectif, et pas des moindres, disait-il, est de créer un système mondial de contrôle financier aux mains du privé capable de dominer le système politique de chaque nation et de l'économie mondiale en général». «Ce système devrait être contrôlé selon un modèle féodal par les banques centrales de tous les pays agissant en coordination, et être régi par des accords secrets. Il nomma cette clique simplement " banquiers internationaux".»
«L'essence de ce projet n'est pas basée sur la race, religion , ou nationalité, mais essentiellement sur le désir de contrôle d'autres créatures humaines. La clé de leur réussite était qu'ils contrôleraient et manipuleraient le système monétaire d'une nation tout en le prétendant contrôlé par le gouvernement.»
Crise économique : le FMI persiste et signe
Par Damien Millet Secrétaire général du CADTM France (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde).
Et Eric Toussaint, Président du CADTM Belgique (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde).
«Pourquoi changer une politique qui conduit à la faillite, lorsque les victimes sont les autres ? Telle est la question qui se pose au Fonds monétaire international et à laquelle il ne répondra pas. Au contraire, sous la houlette de Dominique Strauss-Kahn, le FMI entend utiliser la crise pour réduire. un peu la marge de manœuvre des États pauvres. Pour Damien Millet et Eric Toussaint, responsables du CADTM (Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde), il faut dissoudre sans attendre une institution internationale qui a conçu ses prêts comme un moyen de domination.»
Et Eric Toussaint, Président du CADTM Belgique (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde).
«Pourquoi changer une politique qui conduit à la faillite, lorsque les victimes sont les autres ? Telle est la question qui se pose au Fonds monétaire international et à laquelle il ne répondra pas. Au contraire, sous la houlette de Dominique Strauss-Kahn, le FMI entend utiliser la crise pour réduire. un peu la marge de manœuvre des États pauvres. Pour Damien Millet et Eric Toussaint, responsables du CADTM (Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde), il faut dissoudre sans attendre une institution internationale qui a conçu ses prêts comme un moyen de domination.»
Plus que jamais, les diktats du FMI par Jérome Duval de "www.mondialisation.ca".
«Outil au service des grands créanciers, le FMI piétine les droits humains fondamentaux pour imposer ses politiques néolibérales au Nord comme au Sud.»
«Les grandes puissances ont profité de la crise actuelle pour remettre le Fonds monétaire international (FMI), fortement délégitimé depuis des années, au centre du jeu politique. De concert avec l’Union Européenne, il impose sa politique de rigueur en Europe comme au Sud. Voulant passer en force, il poursuit imperturbablement la même politique néolibérale qu’il distille depuis les années 1980 aux pays en développement avec ses « plans d’ajustement structurel », baptisés au Nord « plans de rigueur » ou « mesures d’austérité ». En cas de refus ou d’insoumission, comme par exemple en Argentine en 2001, en Ukraine ou en Roumanie l’année dernière, le FMI accroît la pression en bloquant ses prêts, indépendamment des conséquences sociales. Pourtant, les échecs retentissants de ces politiques ont maintes fois été démontrés : partout les inégalités se creusent et la pauvreté gagne du terrain.»
« Si l’on examine le FMI comme si son objectif était de servir les intérêts de la communauté financière, on trouve un sens à des actes qui, sans cela, paraîtraient contradictoires et intellectuellement incohérents. »
Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie en 2001, La grande désillusion (2002).
Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie en 2001, La grande désillusion (2002).
Les grandes puissances contrôlèrent le FMI dès sa création
«Le FMI, tout comme son institution jumelle la Banque mondiale, est né à Bretton Woods (Etats-Unis) en juillet 1944. Aujourd’hui, 186 pays sont membres de ces deux organisations qui siègent à deux pas l’une de l’autre, près de la Maison Blanche à Washington. Mais le voisinage n’est pas uniquement géographique, il est aussi idéologique : elles promeuvent toutes les deux le fameux Consensus de Washington |1| dont les dix commandements sont prescrits aux pays surendettés à travers les plans d’ajustement structurel en contrepartie de nouveaux prêts. Le fonctionnent selon la règle « 1 dollar = 1 voix » permet aux pays riches de contrôler ces deux puissantes institutions, notamment les Etats-Unis qui à eux seuls disposent d’une minorité de blocage. En ce qui concerne le FMI, une règle tacite veut que le poste de directeur général élu pour cinq ans soit réservé à un Européen, tandis que celui de directeur général adjoint le soit à un Etats-Unien.»
«Nombre de pays en développement qui étaient auto-suffisants en produits alimentaires (tel Haïti avec le riz) au début des années 1980 importent aujourd’hui les denrées nécessaires à leur population. L’agriculture subventionnée des pays occidentaux a inondé les pays du Sud, ruinant des dizaines de milliers de familles paysannes et les chassant de leurs terres vers les bidonvilles. Le Sénégal doit importer la totalité des ingrédients du plat national, le Yassa poulet, et Haïti importe le riz qu’il cultivait autrefois en quantité suffisante pour nourrir sa population… Lorsque les spéculateurs se ruent sur ces produits à la bourse de Chicago comme on l’a vu en 2008, les prix de ces produits explosent sur les marchés locaux et des dizaines de pays connaissent des situations dramatiques de famine.»
La contestation n’a cessé de s’amplifier
«Conséquence directe de l’abandon des subventions aux produits de première nécessité imposée par le FMI, les oppositions à ses experts ultralibéraux se sont multipliées depuis un quart de siècle. Les « émeutes FMI » éclatent à intervalles réguliers au Sud. Citons l’exemple du Pérou en 1991 où le prix du pain est multiplié par 12 en une nuit, ou celui du Caracazo (3 jours d’émeutes occasionnant de nombreux morts) au Venezuela en 1989 suite à l’application d’un plan d’ajustement structurel…
Devant l’impopularité des conditions liées à ses prêts, plusieurs pays (Brésil, Argentine, Uruguay, Indonésie, Philippines, Turquie…) ont remboursé anticipativement leur dette envers le FMI au milieu des années 2000, afin de se débarrasser de sa tutelle encombrante. L’encours des crédits du FMI s’est effondré et, au printemps 2008, l’institution a été contrainte de se séparer de 380 de ses 2634 employés et de vendre une partie de son stock d’or. Par ailleurs, l’institution est confrontée à une grave crise de légitimité et les trois derniers directeurs du FMI ont démissionné avant la fin de leur mandat.»
Le FMI et la crise
«Suite au G20 de Londres du 2 avril 2009, le FMI a vu ses ressources tripler afin qu’il puisse multiplier ses prêts tous azimuts. Partout les conditions sont sévères : réduction ou gel des salaires de la fonction publique, réduction des pensions de retraite, privatisations des entreprises publiques, etc.
Une dizaine de pays d’Europe de l’Est ont ouvert une ligne de crédit avec le FMI en moins d’un an, une délégation du Fonds est attendue en Ukraine à la fin du mois de mars. Si la Lettonie veut continuer à recevoir les financements du FMI et de l’Union européenne, elle doit décider une réduction de 20% des salaires des fonctionnaires et de 10% des pensions de retraite. Ces politiques suscitent des réactions de la population qui descend dans la rue : grève générales se succèdent en Grèce, manifestations d’enseignants en Lettonie, de fonctionnaires en Roumanie, plus de 90 % des Islandais refusent par référendum de rembourser une dette jugée illégale...
John Lipsky, n°2 du FMI et ancien haut responsable de la banque JP Morgan, a prévenu les pays développés qu’ils doivent préparer leurs opinions publiques aux mesures d’austérité à venir, comme la baisse des allocations santé et retraite |2|. Si les peuples ne s’opposent pas farouchement et immédiatement aux exigences du FMI et des gouvernements du Nord au service des marchés financiers, d’importantes régressions sociales auront lieu et il est urgent de les empêcher.»
Fin des citations.