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8 mai 2014

Algérie : Téléphonie Mobile Et Sécurité Nationale. Quels Sont Les Vrais Enjeux ? Et Quelle Stratégie Doit-On Adopter ?

Bref historique :Selon les responsables de l'époque le choix de libéraliser le marché de la téléphonie mobile, au début du lancement de ce produit, était justifié par différents arguments techniques et commerciaux.Les experts peuvent débattre de l'acuité ou de l'inconsistance des choix dans une perspective historique et situer les erreurs et les fautes commises par nos délinquants de la bureaucratie parasitaire.

Le Liban, un cas d'étude utile aux décideurs algériens: Le pays qui fournit des experts en téléphonie mobile (en Algérie, Nedjma/Ooredoo) opte actuellement  pour une politique nationaliste d'intérêt publique, en contrôlant le marché et limitant l'intervention du secteur privé à la maintenance et à des services après vente.
 « Le cellulaire est au Liban ce que le pétrole est aux pays du Golfe », s’amuse à dire Saad Nassir, directeur commercial de l’opérateur MTC Touch.»
(Lien) :«En 1994, lorsque le cellulaire débarque au Liban, le réseau de téléphone fixe est en très mauvais état, et le portable fait une percée extraordinaire dans la société libanaise. A l’époque, les prix sont les moins élevés de la région, le pays a pris de l’avance, il taxe la minute de communication cinq cents seulement. Deux ans plus tard, le Liban est le premier pays en terme de nombre d’abonnés - et ce en valeur absolue, alors que sa population est l’une des moins élevées de la région. En un an seulement, les deux opérateurs, Liban Cell et Cellis, ont rentabilisé le coût du réseau et tous leurs investissements. A l’époque, elles sont les grandes gagnantes.»
Même situation qu'en Algérie, au Liban :«Car en 1994, l’État n’a pas encore flairé le filon. Se jugeant incapable d’investir pour mettre en place un réseau de téléphonie mobile, il en a confié la responsabilité à deux compagnies étrangères, France Télécom (Cellis) et Finland Télécom (Liban Cell).»
«Selon le contrat qui les lie à l’Etat, les deux opérateurs ont dix ans pour construire le réseau, le gérer, puis transférer l’affaire aux pouvoirs publics, qui en sont propriétaires. On parle alors d’un contrat BOT, " Built, operate, transfer "».
Selon les termes du contrat initial, Cellis et Liban Cell ne doivent pas dépasser les 500 000 abonnés à elles deux. L’État ne met pas en cause le contrat initial, qui n’avait pas anticipé le succès du téléphone portable».
- «L’ère du compromis où tout le monde trouve son compte est terminée.»
-«Car ce que veut le gouvernement, c’est rompre le contrat BOT qui le lie aux deux opérateurs, afin d’empocher seul les bénéfices de l’industrie des télécoms, et renflouer ainsi la dette légendaire du Liban. Le contrat est donc résilié courant 2002. Cellis et Liban Cell ont pourtant demandé à racheter la licence pour plus d’un milliard de dollars chacune, mais le gouvernement l’entend autrement. Il leur demandera seulement de continuer à gérer le réseau, par des contrats de six mois, avec une rémunération mensuelle fixe de 7,5 millions de dollars chacune. L’intérim durera environ un an et demi.»

L’espoir revient en 2003, lorsque deux nouveaux opérateurs se substituent aux précédents : Alfa (qui appartient à la société allemande Fall Détécom), et MTC Touch (du groupe koweitien MTC). Tous deux ont été les grands gagnants de l’appel lancé par le gouvernement libanais. Mais qu’ont-ils gagné réellement ? Tout juste le droit de gérer le réseau, comme le faisaient Liban Cell et Cellis après la résiliation du BOT.»
Le défit à relever par l'État : assurer la qualité de service. La situation au Liban étant plus complexe, vu les conflits qui affectent la région et l'hostilité d’Israël, la gestion étatique du service est critiquée pour son manque de perspicacité et de vision commerciales, et les entrepreneurs privés (les requins qui écument les marchés à la recherche de proies) s'en donnent à cœur joie en dénonçant les carences nombreuses.
Mais l'Algérie n'est pas le Liban ! Les conditions et contraintes sont différentes et même à l'antipode de celles du Liban: stabilité politique et économique, ressources humaines performantes disponibles nos universités exportent vers l'Occident des cadres hautement qualifiés), marché potentiellement important, expérience de la gestion des réseau, etc..
 Le seul problème entravant une politique fiable est la bureaucratie, et la non valorisation des ressources humaines (salaires, droits sociaux, gestion de carrière) !
Les sociétés étrangères enfreignent les règles et engagements : opérant un vrai pillage à leur profit et à ceux des administrateurs, affichent leurs déboires et leurs agissements condamnables défraient la chronique. Le cas de Nedjma/Ooredoo est emblématique de ce que l'argent facile engendre en délinquance et véhicule des dangers sociaux : corruption, débauche, lobbying politique (financement de l'opposition et de leurs média sionistes, TSA, Algérie-Focus, El Watan, et qui sait des autres ?), ceci pour seule " tête de l'iceberg" dénoncée par les nombreux patriotes sur les média sociaux ! Où se situent les responsabilités officielles ("l'administration terroriste", dixit Bouteflika) ?
Prochain article : " autre justification (pas des moindres) d'une prise en charge par l'État de ce secteur stratégique des télécommunications : la sécurité nationale !!"

Algérie Et Téléphonie Mobile: Les Enjeux Sécuritaires.

Abordé précédemment, le monde de la téléphonie en Algérie a été livré aux mains de décideurs et de partenaires qui ont enfreint les règles de gestion élémentaires. Les scandales qui secouent l'opérateur Nedjma/Ooredoo et ceux plus anciens de Djezzy/Orascom sont révélateurs de la gabegie qui règne dans un secteur aussi sensible et stratégique.
L'article cité aborde la question de la primauté de la nationalisation de ce secteur par esprit de rentabilité et des avantages à saisir en termes de création d'emploi et de transfert/maitrise des technologies.
Soulignons que l'intérêt national prime sur toute autre considération, et cette contrainte est respectée dans tous les pays du monde. Pour illustration de ce principe et également l'anecdote, les Israéliens ont été confrontés à une question de moindre importance, la gestion de l'industrie du "fromage blanc" et des dérivés laitiers, et ont répondus avec fermeté dans l'intérêt de l'État juif sioniste.
- Roi Tov nous rapporte :«La dernière bataille dans la guerre du fromage s'est avérée être une valse frénétique entre la Chine et le Mossad !»(Lien)
-«le fromage blanc est un aliment de base de l'alimentation locale, un produit important de la grande industrie laitière. Tout supermarché offre des centaines de différents produits laitiers, la plupart sont produits par des entreprises nationales.»
Trois entreprises controlent le marché. Tnouva est la plus importante, au point d'avoir été définie comme monopole par l'Antitrust Authority d'Israël, en 1988. Le gouvernement est impliqué dans sa gestion commerciale.» 
NB : Tnouva est acquise par Apax en 2008 pour $1,025 Milliards; puis
Israël  étant touché par la crise du capitalisme sauvage, enforcé ironiquement par le régime du kibboutz socialiste....
-....«Apax décide de vendre Tnouva, le gouvernement d'Israël appuyant la décision. Le prix demandé est maintenant de $ 2,5 milliards. (Note de Roi Tov: "Je vous remercie Israël pour le fromage blanc," les banquiers à Londres(actionnaires) applaudissent !)»-«Le soumissionnaire principal à l'achat est le gouvernement de la Chine, qui a déjà acheté en Terre Sainte des entreprises stratégiques dans la chimie (incursion autorisée car servant l'intérêt juif).
Mais voilà que «Aujourd'hui, le Mossad et la Knesset joignent les mains pour arrêter la vente de Tnouva à la Chine
Pourquoi ? Simplement parce que l'aliment est un produit stratégique ! On ne peut admettre de livrer sa survie alimentaire à un étranger ! On peut pas également le laisser manipuler notre santé, nos restrictions religieuses, les risques liés aux composants et additifs, etc..
Roi tov : «Le Mossad est impliqué dans les questions économiques si celles-ci sont définies comme stratégiques. 
-« " Domnload "Valley est une référence sarcastique à l'industrie Hi-Tech israélienne est un bon exemple de secteur stratégique. Une grande partie de la vallée est occupée par des entreprises traitant du vol/piratage des données personnelles!»
- «
La Commission de la Knesset a appelé le gouvernement à interrompre le processus de vente et commencer une introduction en bourse de Tnouva, à la bourse de Tel Aviv 
-«Il a également demandé la création d'une commission publique qui établira les dommages causés aux intérêts de l'État, parce que l'affaire "met en danger la sécurité alimentaire, qui est également la sécurité nationale et pas seulement une source de gains rapides pour quelques-uns.
-«Tout aussi clair était le délégué du Mossad. Il a affirmé que la Chine ne regarde pas à Tnouva comme une simple entreprise de produits laitiers. 
"Il est important pour le gouvernement chinois d'avoir accès à la recherche et l'information que Tnouva a créés comme base pour la production alimentaire de la population". C'est une question fondamentale. L'industrie laitière est délicate et sophistiquée».
-«Il a ajouté «les Chinois sont très rapides, souples et créatifs. Si nous ne réveillons pas avant la 90e minute [durée d'un match de football], nous allons trouver qu'ils contrôlent également notre académie [L'Institut Weizmann des Sciences a environ 10% de Chinois étudiants boursiers israéliens]. Nous devons nous organiser immédiatement pour défendre les actifs israéliens parce qu'ils font partie de notre priorité de la sécurité nationale ". 
-«Ancien membre de la Knesset et président actuel de l'organisation israélienne des agriculteurs Avshalom Vilan a déclaré: «les Chinois ont essayé de prendre le relais de l'industrie laitière en Nouvelle-Zélande et ont été arrêtés. Nous ne devons pas commettre à nouveau l'erreur Apax."
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Prochain article toujours sur la saga des télécoms et téléphonie mobile. Cette fois c'est face au Mossad et Israél, les prédateurs et agresseurs !