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4 juin 2010

« La récolte sera aussi bonne que l’année dernière »
Dans cet entretien, le directeur général de l’OAIC affirme que la récolte céréalière prochaine sera, notamment pour le blé dur et le blé tendre, conforme à la saison dernière, soit à un niveau de 60 millions de quintaux. M. Kehal vante la qualité du produit et souligne que le démarrage de l’exportation d’orge se fera dans deux semaines à partir du port d’Alger. A ce propos, il affirme que des dizaines d’offres pour l’achat de l’excédent d’orge sont sur le bureau de l’OAIC. Certains pays en Europe connaissent très bien la qualité du produit algérien et proposaient, selon M. Kehal, d’acheter tout le stock.

Un grand bravo à  Zhor Hadjam pour cet interview qui égaye l'atmosphère habituellement démoralisante,  reflet de la ligne éditoriale d'El Watan, appuyée sur le dénigrement systématique des accomplissements de l'État. Après l'autosuffisance en pomme de terre, il va falloir croire que quelque chose a lieu, sous nos yeux, qui s'apparente à une bonne politique agricole. En ces temps de crise alimentaire internationale, il est réassurant de voir que la rente pétrolière n'a pas aliéné la politique du gouvernement qui  semble mener une stratégie réfléchie de développement à long terme . Les critiques et commérages sur la dépendance dangereuse de l'économie sur les hydrocarbures et le manque de perspicacité des décideurs, reçoivent une claque retentissante. 
-N'est-ce pas Mr Brenbitour ? Vous qui plaidez en faveur d'une plus grande part de la distribution des revenus en faveur de la consommation des ménages. 
-Ces résultats ne réfutent-ils pas vos prophéties de catastrophes, conséquentes à la politique actuelle du gouvernement ? 
-N'y aurait-il tout de même pas de votre part un besoin  de plus de modestie dans la diffusion de vos visions apocalyptiques de l'avenir du pays ? 
-Peut-on savoir si vous considérez réviser vos théories aberrantes d'importation de la pauvreté ? 
-Une chose est certaine: Boutéflika (qui est l'initiateur de la politique d'auto suffisance grâce à un soutien inconditionnel à l'agriculture et aux fellahs) aurait pu très bien jouer la carte de la démagogie et du populisme en initiant une politique d'importation démesurée de biens de consommation (politique démagogique que vous défendez tacitement à travers votre plaidoirie en faveur d'une allocation plus grande du budget au profit du consommateur) mais a préféré libérer l'Algérie du diktat étranger, FMI-Banque Mondiale, qui "siégeait" à vos conseils d'administration et tyrannisait notre trésorerie.
-Les financiers que vous fréquentiez ont été impitoyables lorsqu'il était question pour nous de survie ou de mort, d'obtenir d'eux les crédits assurant notre pain quotidien.
-Comme les choses ont changé à notre avantage: du statut d'esclaves mendiants, auquel votre système de gestion nous avait relégués, nous sortons aujourd'hui la tête haute après avoir regagné notre indépendance et notre dignité, loin des utopies que votre castre de démagogues et réformateurs nous inoculait sous la direction des banquiers de New York ! 
-Mais, et la corruption ? Diriez-vous.
-Si, elle existe toujours.  

Mais, n'est-elle pas l'héritage de votre règne ? Et de ceux ayant occupé vos mêmes responsabilités ministérielles (fossoyeurs que vous essayez de regrouper sous le sigle de "démocrates") ?
-N'avez-vous pas été à la tête des institutions, gouvernementales et académiques, qui ont produit ces êtres méprisables et abjectes qui font aujourd'hui la une-des-média à travers les malversations qu'ils opèrent dans les coulisses de l'argent ?
-L'élève n'imite-t-il pas son maitre ? 

3 juin 2010

Benbitour-M'Henni:Utopisme Idéologique Et Falsification De L'Histoire. La Fin Justifie Les Moyens, Selon La Tradition Talmude !

"Utopie" est un terme fascinant par la richesse de ses définitions et extensions, et les concepts qu'il véhicule. Notons entre autre:
« 1. Plan imaginaire de gouvernement pour une société future idéale, qui réaliserait le bonheur de chacun.»
« 2. Par extension. Système de conceptions idéalistes des rapports entre l'homme et la société, qui s'oppose à la réalité présente et travaille à sa modification. Le peuple remplira tout à la fois le rôle de prince et celui de souverain. Voilà en deux mots l'utopie des démocrates, l'éternelle mystification dont ils abusent le prolétariat.»
«3. Idées qui participent à la conception générale d'une société future idéale à construire, généralement jugées chimériques car ne tenant pas compte des réalités. Utopies sociales, humanitaires. » 
Cette modeste intrusion dans la lexicographie du terme "utopie" est destinée à définir le cadre de cet article et analyser les chimères que certains "mouvements d'opposition", en Algérie, diffusent intentionnellement pour rallier autour d'eux le maximum de sympathisants en les leurrant par des abstractions qui se détachent de la réalité car purement spéculatif et théorique. 
Deux exemples de  "mouvements" dominent en ce moment les discussions tant dans les cercles des  spécialistes de la politique que dans les milieux populaires les plus diverses :
-le mouvement pour "l'autonomie-indépendance de la Kabylie " dirigé principalement par le MIK-MAK de Ferhat M'Henni, et
-le mouvement du "Cercle d’initiative citoyenne pour le changement" (CICC) , mené par le Dr Ahmed Benbitour, que j'ai  présenté brièvement aux liens (1) et (2).
1-Le MIK-MAK : Utopie, mensonge et falsification de l'Histoire.
Ce mouvement mérite ce sigle très significatif et loin d'être péjoratif, car comme on le verra il s'agit bien d'un micmac, soit  «Arrangements secrets et compliqués afin de parvenir à ses fins; manigances, menées obscures et embrouillées dans un but intéressé.» (merci au dico online du cnrtl.fr ). 
Ou encore :
« Désordre jugé inextricable. Une à une les pièces du dossier s'en étaient allées Dieu sait où, voir si le printemps s'avançait; celles-ci lâchées sur la province à la fin de compléments d'instruction, celles-là emmêlées par erreur à des pièces d'autres dossiers. D'où un micmac de paperasses à défier un cochon d'y retrouver ses petits et l'immobilisation définitive d'une affaire devenue insoluble.»

Amendé et adopté au Congrès constitutif d’Ighil Ali le 14 août 2007,
-1. Considérant l’identité et la forte personnalité du peuple kabyle façonnées et affirmées au fil des siècles à travers une langue et une culture de la grande famille amazigh, une organisation sociopolitique à nulle autre pareille et un attachement séculaire aux valeurs de liberté, de respect d’autrui et de solidarité avec les Autres.
 Premier mensonge: "identité et personnalité", aucune étude historique n'a démontré l'existence d'une identité politique, car il s'agit bien de ce qualificatif auquel fait illusion le "projet", non pas celui de culturel qui n'est plus à démontrer, quoique ce concept recouvre une grande diversité de particularismes régionaux qu'il est impossible de circonscrire dans le temps ni dans l'espace géographique du fait de l'inexistence d'évidence scientifique irréfutable prouvant l'apparition durant un temps infinitésimal d'une nation, d'un état, amazigh.
Aux zigzags inhérents aux concepts "état" et "nation" qui génèrent aujourd'hui maintes controverses et réunissent toujours pas de consensus autour de la signification et de la définition (voir les débats
sans fin et les controverses que soulèvent aujourd'hui les tentatives de légiférer sur le concept de la "nationalité" en France !) s'ajoute le fait que ni les dialectes, ni les religions, ni les coutumes, ni les races, toutes disparates et morcelées, ne démontrent l'existence d'une identité homogène ou d'une personnalité "modèle" en Afrique du Nord, carrefour de multiples civilisations, langues, races et religions !
Comment un "projet" peut-il aussi aisément bruler tant d'étapes dans la 
recherche de la définition d'un "modèle" historique de  l'Amazigh, en fondant son militantisme sur une hypothèse que les sciences humaines réfutent et rejettent sans compromis ? Sur quoi est basée cette certitude anthropologique et ethnographique ? Sur la foi uniquement ! Ce qui fait de ce projet un dogme. Et peut être une religion, lorsque M'Henni sera annoncé en tant que prophète ou aura eu des visions révélatrices de sa mission messianique ! Pendant ce temps un déluge médiatique inonde les consciences et les esprits, et les conditionne en vue de créer cette identité politique. Même la bande dessinée est appelée à la rescousse pour construire artificiellement cette identité, certaines tendances militantes la souhaitant de type nordique, la Kahina est dépeinte en déesse mythologie scandinave, presque en compagne de Conan le Barbare,  alors que les chroniques rabbiniques juives la décrivent de type négroïde, et de sa judaité lui reconnaissent seule, son autorité sur une tribu d'esclaves berbères convertis au judaïsme (dont les faits d'armes se confinent convenablement à leur opposition à l'Islam !)  
«2. Considérant le rôle de premier plan joué par la Kabylie dans le mouvement national algérien et la guerre d’indépendance dans laquelle elle s’était massivement engagée,»
Ce point est un autre axiome ou principe "forfaitaire"qui occulte une vérité historique, les habitants de Kabylie, si cette appellation régionale est justifiée par autre que celle que le colonialisme lui a dédiée, ne se sont jamais soulevés en tant résidents d'une entité régionale, géographiquement limitée par la cartographie coloniale, mais comme membres d'une communauté plus large,  d'origine prédominante, algérienne et musulmane. 
Lorsque M'Henni déclare selon un reportage de L.Oubira (lien) , dans son article "Ferhat Mehenni à l’Université de Bgayet "
 « De l’insurrection de 1871 de cheikh Ahadad à Tafsut imazighen. C’est ainsi que le conférencier a conclu qu’“Avril 80 est un cheminement d’un long combat démocratique”. “Le Printemps berbère tire ses racines de loin”, déclare Ferhat M’henni», 
Ou encore (Sous le perfide sponsoring d'El Watan, le cheval de Troie Rothschildien) un exemple de verbiage historique erronée :
«Après avoir évoqué les différentes révoltes kabyles, depuis que cette région a perdu sa souveraineté « en tant que nation »(sic) en 1857, face à l’armée colonialiste française, jusqu’à l’insurrection militaire conduite par le FFS de Hocine Aït Ahmed en 1963, »

 M'Henni verse dans la propagande et la corruption des faits historiques spécifiques à ce pan de l'histoire algérienne et il occulte malhonnêtement le fait majeur sur la nature du combat de Cheikh  El Haddad, et par conséquence celui du Cheikh El Mokrani et de tous les héros issus de la région qui n'avaient pas d'autre devise que celle de défendre un pays musulman et l'Islam, devant l'agression étrangère non-musulmane ( pas uniquement chrétienne, religion des "proxies" et de la chair à canon, mais également juive, car les juifs étaient les commanditaires de cette occupation armée !).
( photo ci dessus, M'Henni lors de l'annonce de la formation d'un gouvernement provisoire de la Kabylie......indépendante ! )
Mensonges et malhonnêteté semble stigmatiser le projet sociopolique du MAK. Deux points seulement de la "déclaration" ont été survolés, 
le fond et la forme du reste de ce texte soulèverait autant d'inexactitudes graves qui démontreraient une surenchère de la part des dirigeants du MIK-MAK qui penche vers la tentative de contrôle d'algériens de culture berbère, crédules et ciblés par une campagne fondée sur les émotions et l'exaspération de différences culturelles mineures,  campagne sans aucun doute criminelle , avec les ambitions et les visées propres aux cultes et sociétés secrètes qui ont pour arme meurtrière  une ascendance psychologique sur ses adeptes, dogmatique et oppressive , plus dangereuse lorsque travestie de contre vérités  historiques. Notre Gourou Ferhat en bon habitué des planches joue le rôle du méchant dans cette tentative de balkanisation du pays, et il dévoile son engagement dans une opération que condamnent la majorité des algériens, même ceux qui partageraient avec lui une affinité régionale ou culturelle. 
Le sectarisme est flagrant dans le projet, 
«2. Les Kabyles sont citoyens d’Algérie et appartiennent tous à la famille des AMAZIGH ou "hommes libres".»
«3. La Kabylie est leur première patrie. Elle recouvre l’espace historique de l’ex Wilaya III ajusté aux réalités sociolinguistiques de la région.»
«4. Le kabyle est sa langue officielle. Toutefois, la Kabylie dispensera à ses enfants toutes les langues nécessaires à son épanouissement et à son rayonnement culturel, économique, social et politique.»
Notez "leur première patrie" en contradiction avec "citoyens d'Algérie". "Toutes les langues nécessaires", sans mention de l'Arabe,
est un euphémisme dissimulant l'insulte et le mépris à l'égard des Algériens majoritairement arabophones. Cette omission volontaire est le venin de la haine que ces fomentateurs de trouble distillent dans l'esprit de leurs sympathisants, insulte à cette culture universelle qui a été pendant des siècles la source des avancées scientifiques et philosophiques de l'humanité et le véhicule de la dernière religion révélée à travers le message inaltérable d'Allah à l'humanité, le Coran par la bouche du Prophète Mohammed (SSAWS).
L'impact malheureux du détournement et de la manipulation de la fibre patriotique des berbères d'Algérie au profit d'un projet illusoire et utopique nous signale les dangers qui peuvent surgir des propos et agissements d'un personnage douteux lorsque ceux qui prétendent souhaiter notre accession aux bienfaits de la démocratie et autre utopie frauduleuse dévoilent leur appui inconditionnel à travers les média à large diffusion et les forum des hémicycles parlementaire ou des ONG.
La reconnaissance par ces pouvoirs internationaux des groupes dissidents ou d'opposition, n'est pas gage de justesse des revendications qu'ils agitent, elle est souvent une poussée dans le dos, un semblant de tape amicale à la victime, au bord du gouffre !  
Au cours d'une interview (lien) Said Khellil n°2 du FFS, sorti de son confortable exil parisien, répond à l'incendiaire LeQuotidienalgérie :
(Notez le dédain et l'insouciance envers les malheurs des Algériens victimes de la décennie fratricide)
LQA : «Comment analyser vous dans ce cas la réconciliation prônée par Bouteflika ?»
SK : Est-ce que vous avez des questions sérieuses à me poser ?
LQA : «Pardon…Vous parliez il y a quelques secondes de ceux qui nous ont déviés de notre identité et de notre souveraineté. Peut-on considérer le MAK de Ferhat M’henni comme une solution thérapeutique à cette désappropriation ?  Sinon que vous inspire le sujet de l’autonomie de la Kabylie.»
SK : «C’est une fuite en avant, surtout qu’aucun bilan critique et autocritique n’a été fait depuis que nous avons investi le champ de la contestation démocratique et citoyenne à la fin des années 70. Est-ce qu’en délimitant une région quelque part, ses citoyens deviendraient meilleurs, performants, responsables dans leur démarche de tous les jours et surtout  est ce que les bureaucrates zélés et corrupteurs feront amende honorable à notre ami Ferhat M’henni ? Sait –il que toutes les richesses de la Kabylie sont rentières ? Ceci dit, j’ai adhéré au FFS en 1979 parce qu’il était question dans notre programme politique d’autonomie régionale, individuelle, linguistique et d’un État de droit national et démocratique. C’est vrai, c’est une lointaine utopie, comme celle de Ferhat M’henni…Sincèrement, j’aime le grand espace ( pour les safaris ?). Les arguments de Ferhat contre ce pouvoir honni sont justes, mais la solution qu’il propose est fausse pour ne pas dire dangereuse.»

 Article suivant : l'utopie Benbitour.
 

1 juin 2010

Qui Est Benbitour ? Profile et Arrière Plan De La Théorie De La Malédiction Des Hydrocarbures.

Le Profil
Mr  Benbitour nous aura donc averti : Le pétrole et le gaz seraient une malédiction et la source de malheurs et la cause menant au désastre, pour ne pas dire à l'apocalypse !
Essayons de découvrir les qualifications professionnelles et humaines, la carrière, les accomplissements louables et la stature morale autorisant  l'homme à :
-démolir notre vision du développement basé sur la prospection et l'exploitation des ressources naturelles et,
-à s'ériger en oracle (ou prophète) de la malédiction. Théorie l'élevant littéralement au rang de Mister Doom Algérien, par son impact retentissant sur les théories et les politiques de développement de tant de nations qui seraient possédées par la dépendance et l'addiction aux ressources naturelles, hydrocarbures en tête. Son remède aux maux qui accablent l'Algérie résiderait dans la production et l'exploitation des neurones dans les cercles (fermés) de citoyens et les activités cérébrales intenses qui résulteraient des discussions et des débats dans ce creuset de l'industrie intellectuelle, qui présente signalons-le,  l'avantage exceptionnel de ne pas être polluante.
 Dans les images ci-dessus (wikipedia) prenons connaissance de l'illustre scientifique, judicieusement converti à la politique depuis 20 ans :


 Après la formation, son implication dans l'engrenage des activités du  FMI et de la Banque Mondiale se précise graduellement et son adhésion aux principes du crédit usurier et à l'endettement demeure égale à elle-même.

Sa participation internationale souligne son dévouement et son attachement aux FMI-Banque Mondiale ! Mordra-t-il la main qu'il l'a nourri ? La suite nous l'apprendra.

 Ce résumé de CV atteste indéniablement des compétences de notre oracle et de son expérience professionnelle. Les étapes éducation-postes occupés en Algérie et à l'étranger-importance des responsabilités, devraient témoigner en faveur des accomplissements de notre expert financier en tant que gestionnaire et éducateur, s'il en est un. La question est de savoir à qui il a dévoué ses compétences, à son pays ou à ses employeurs-banquiers. Notons que sa carrière embrasse la sphère de la finance en aval et en amont, dans la profession et dans l'éducation, fermant le cercle de la complémentarité industrie-éducation, pendant 25 ans (1975-2000), soit presque une génération. Où sont passés tous ses élèves ? Il avait les moyens et le pouvoir, en tant que ministre et haut responsable financier, de les recruter et de mettre en valeur les compétences nationales en provocant un changement radical dans toute la sphère financière. Où sont-ils passés vos élèves, Mr Benbitour ?  Pas dans les couloirs de sanofi aventis ou ceux de l'Emirates International Investment Company ? (voir info)
Notre oracle reconverti en opposant politique se rappelle d'eux aujourd'hui, pas pour leur offrir un emploi mais pour les recruter dans ses "cercles de citoyens", une manière de les recycler sans doute, comme on recycle certains matériaux périmés qui gardent une valeur résiduelle. L'essentiel est qu'ils peuvent servir, dans ce cas, à promouvoir l'aventurisme politique de la production de neurones et l'abandon des hydrocarbures !
Le bilan d'activité : Une revue brève de quelques unes de ses actions et de ses accomplissements permettra de tracer  un bilan de l'œuvre intellectuelle de notre Mister Doom, schématique mais très significatif.
Exemple 1: Dans le site de "l'Humanité" du 10 septembre 1996 (Benbitour, est alors Ministre des Finances 1994-96, après avoir occupé celui de l'énergie 93-94 et Délégué au Trésor 92-93)
«La barre des 2 millions de chômeurs est dépassé»
«Dernier chiffre du chômage : 2 millions de personnes. Pour le juguler, il faudrait créer 1,4 million d’emplois d’ici à 2001. Et opter pour une autre logique économique que celle administrée par le FMI. Le chef de l’Etat algérien vient de lancer l’idée d’un débat national sur la politique économique et sociale.»
«La solution préconisée par le FMI, reprise par Ahmed Benbitour, le ministre du Budget, réside dans une privatisation partielle de leur capital social à compter de la fin 1996. Le redressement envisagé s’accompagnera de la compression de ce qu’on appelle en Algérie les « sureffectifs ». Pour 1997, on évoque la suppression d’environ 60.000 emplois. Mais, selon les syndicats, ces suppressions risquent de dépasser la centaine de milliers d’emplois.»
«Certains de ses experts ont préconisé une alternative économique aux choix imposés par le FMI et la Banque mondiale. Plus facile à dire qu’à faire, rétorquent leurs détracteurs. Pour eux, une fois le FMI introduit dans « la bergerie algérienne », il est difficile de s’en passer. Dans leurs arguments, repris par une partie de la presse, ils croient dur comme fer que l’Algérie s’achemine vers un troisième rééchelonnement de sa dette extérieure. Un scénario vite démenti par le ministre du Budget, Ahmed Benbitour. Ce dernier, chiffres à l’appui, affirme qu’il n’y aura pas de troisième rééchelonnement. Pour lui, il n’y a aucun lien de causalité entre les faibles performances enregistrées par le secteur industriel et le bâtiment et la probabilité d’un nouveau rééchelonnement de la dette, les nouvelles découvertes de pétrole et de gaz ainsi que l’entrée en fonction du gazoduc transméditerranéen (Algérie, Maroc, Espagne) devant assurer une croissance de 10% en 1996.»
«Il ajoute que le stock de la dette restera en dessous de 40 milliards de dollars entre 1996 et 2004 et qu’en matière de remboursement le ratio de la dette sera en dessous de 50% en 2004, alors qu’il était de 75% avant 1995.»

Un exemple parmi tant d'autres suffit à résumer l'idéologie et la pensée de notre ministre:

-sa soumission au FMI dont il reprend les directives impitoyables et inhumaines de compression des personnels et autres restrictions budgétaires classiques (imposées à la Grèce aujourd'hui)

-la dépendance exclusive pour une sortie de crise sur les revenus des hydrocarbures, il ne plaide pas encore pour le "redressement par la matière grise",

-sa foi inébranlable en la perpétuité de la dette, "$ 40 Milliards jusqu'en 2004"  !

L'Algérie restant attelée à la charrue du FMI le jour, et parquée dans l'étable pour la traite de lait le soir. Benbitour notre spécialiste et conseiller du FMI-BM n'y voit aucun inconvénient,
tout est en parfaite harmonie avec les visées des prédateurs (au passage, juifs-talmudes). Il est parfaitement clair qu'il n'existe aucun terrain d'entente entre lui et le président Boutéflika concernant le pillage effectué par les banksters, que ce dernier s'est juré de ne plus voir imposé au pays,
dans un discours à la nation à propos de la dette il déclare: « jamais, plus jamais !»
Aussi incroyable qu'il soit, l'oracle du malheur ne fait toujours pas son mea-culpa et persiste dans sa croisade dogmatique en faveur de l'endettement, se refusant d'y voir un danger ou une menace contre non seulement les intérêts financiers du pays mais également un risque pour son indépendance de décision et de gouvernance !

Il refuse de dénoncer les complots des FMI-BM ou de se prémunir de ses razzia dévastatrices. Naïveté ou ignorance ? Ou simplement omission délibérée et complicité ?

Il récidive donc dans ses déclarations, en dénonçant la politique d'économie et d'épargne de Boutéflika qu'il accuse d'avoir exporté la richesse et importé la pauvreté, en se distançant de la politique de l'endettement, en limitant les importations et restreignant les dépenses publiques (augmentation des salaires incontrôlée, source d'inflation). Il feint d'ignorer les méfaits des dépenses à la consommation qui engendre l'inflation, se faisant le défenseur des consommateurs, il accuse le régime d'avoir alloué seulement 25% des revenus à la consommation et d'avoir excessivement thésaurisé les revenus du pétrole, occultant malhonnêtement les choix judicieux qui permettent aujourd'hui, en pleine crise financière mondiale, de lancer des programmes quinquennaux à hauteur d'un montant astronomique de $ 300 Milliards, celà avec une dette extérieure nulle, sans emprunt extérieur !!  


Dans l'interview du 06/02/2010 au lien  un extrait de sa verse pour le verbiage :
(Q)-  L’opinion retiendra que vous êtes le premier à avoir alerté sur le danger qu’on fait courir au pays de le voir exporter de la richesse et importer de la pauvreté. Votre diagnostic, on le vérifie aujourd’hui, est sans appel. Etes-vous d’accord avec les remèdes prodigués aujourd’hui par le pouvoir pour prémunir notre économie contre tout risque d’effondrement ?
(R)- Ce type de remède consiste à administrer de l’aspirine à un malade du cancer ! En réalité, l’effondrement de l’économie et de l’Etat à moyen terme est inéluctable si l’on continue avec ce système de gouvernance. Le vrai remède, c’est de transformer une économie malade de la malédiction des ressources – à savoir l’exploitation d’une ressource naturelle non renouvelable (le cancer)»
Esquivant ses responsabilités en tant que ministre au postes clés des finances (92-98), car tapi dans les coulisses du "pouvoir" en n'ayant alors jamais dénoncé la corruption, les malversations des rentiers et autres gabegies des pilleurs de ressources qui agissaient en étroite collaboration avec les vampires des FMI-BM, durant l'ère du socialisme spécifique ou des "reformes reformatrices".
Un fait important à noter est la surprenante attitude des média, toutes tendances confondues, à vouloir montrer beaucoup de clémence et d'indulgence envers cette nouvelle recrue des cercles "démocratiques", ne mentionnant jamais sa participation dans la gestion désastreuse du pays dans les années 90, leurrant l'opinion avec les prétendues qualités de l'homme et ses qualifications académiques, ne l'associant jamais avec les désastres de la décennie noire durant laquelle il était un acteur à part entière. Il semblerait que les média se soient engagés dans une opération de marketing politique en parfait accord avec les campagnes de dénigrement orchestrées contre l'Algérie sous couvert de combat pour les libertés et la démocratie, un thème cher aux instigateurs du Nouvel Ordre Mondial qui le brandissent comme arme contre "l'axe du Mal".  Corruption existante ou pas, les prétextes pour agresser les réfractaires à l'ordre juif-talmude sont légion, notre bon oracle du malheur ne servirait-il pas l'intérêt de la tyrannie planétaire en préparation, celle des banquiers avec lesquels il partage des affinités suspectes et très.....compromettantes.

30 mai 2010

Benbitour : Hydrocarbures = Malédiction Du Ciel !

Introduction
Dans son énoncé de la théorie de la "Richesse appauvrissante", le Doctor Benbitour expose à la communauté scientifique son approche négationniste, voir révisionniste du développement économique. Doctrine illustrée par les méfaits des hydrocarbures et leur impact négatif sur l'Algérie, dans son espace le plus large, à savoir économique-politique-social-et-civilisationnel !
Ma qualification académique et mon IQ n'étant pas aux normes requises  pour saisir la profondeur de la pensée Benbitourienne (personnellement pas du niveau universitaire requis pour aborder normalement un tel sujet, le PHD étant un prérequis minimal) je m'aventurerais à en interpréter schématiquement l'idée essentielle: l'extraction et la commercialisation des hydrocarbures sont loin de représenter une bénédiction mais une calamité et une malédiction. Ces ressources naturelles comme outil de financement du développement constitueraient, selon notre oracle, la source de tous nos malheurs passés, présents et futurs ! 
Signalons au passage l'approche donc révolutionnaire "négationniste-révisionniste" du penseur qui réfute toutes les doctrines et théories politiques, historiques et économiques qui accordent aux hydrocarbures un rôle prépondérant dans le déroulement d'événements majeurs des 19em, 20em, et 21em siècles. Cumulant la responsabilité de leurs crimes, à un choix erroné, les puissants de ce Monde, qui ont en fait l'objet de leur convoitise et le motif de guerres, de conflits interminables, de génocides, et de conquête coloniales, se seraient trompés. Tout celà inutilement, car gaz et pétrole sont en fait des malédictions même pour les nations (à l'image de l'Algérie) qui les possèdent et contrôlent leur exploitation !
Pourquoi ceux n'en possédant pas, ou peu, mobilisent armes, argent, hommes (et djinns)  pour tenter de s'en saisir ? 
Est-ce bien le cas ? Ces richesses constituent-elles une malédiction pour seulement les pays qui en sont propriétaires, et pas pour ceux qui souhaitent les accaparer à tout prix, même par la spoliation et l'éradication physique des propriétaires légitimes ?
Notre Doctor ne répond pas aux questions. Certainement pas par omission ou manque d'appréhension, mais par pédagogie, nous accordant le temps nécessaire à assimiler les préliminaires de ce paradigme, nous réservant des explications complémentaires ultérieures au grès de notre cheminement éducatif.
Nous tenterons dans un article prochain, d'étudier les contours de "la richesse appauvrissante", une théorie de l'histoire économique qui s'annonce inédite et novatrice, mais révolutionne notre connaissance des mécanismes du développement, dans un Monde complexe et en perpétuelle évolution .
A bientôt. (Prochainement:  Banque De Neurones  : La Clé Du Paradis ! )