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2 juil. 2010

Littérature Algérienne Francophile. Offensive Et Subversion De La Laicité.

La culture algérienne d'expression française est prise en otage par des groupes subversifs affiliés aux organisations et associations du Nouvel Ordre Mondial (NOM-NWO). Tel est le constat alarmant, que l'examen des écrits publiés sur le Net par une majorité de nos écrivains, journalistes et hommes de lettre, permet de faire. Une affirmation au premier abord surprenante, mais bien réelle, perceptible à travers la majorité de la production littéraire locale qui échoue sur les rives de ce support médiatique, objet de toutes les convoitises dont celles attentionnées de l'hégémonie juive-sioniste. Les innocents et naïfs internautes qui découvrent le web et s'imaginent que l'indépendance apparente dans le choix et l'accès aux sites qu'ils consultent les immunisent de toute manipulation, devraient impérativement se débarrasser de leurs illusions: le web est un outil de manipulation de l'opinion, de propagande, d'intox,  très puissant.   Il permet aux conspirateurs éternels, les tenants du Nouvel Ordre Mondial de moduler et d'orienter, à grande échelle, la pensée et l'opinion des nations. Pour accomplir cette tâche titanesque, les banquiers juifs,  haute hiérarchie du NWO,  ont conçu un plan de travail étalé sur plusieurs siècles et qui mobilise des ressources humaines importantes. Un résumé concis et éloquent de ce plan est "Les Protocoles Des Sages De Sion". Qui n'a pas lu ce manuel de la conspiration juive-talmude ne peut prétendre appréhender même superficiellement le phénomène du complot diabolique élaboré pour réduire l'humanité à l'esclavage. Tout a été plannifié et programmé : les génocides, les guerres mondiales, les pandémies contrôlées, la faillite économique, la dégénérescence des mœurs,  la corruption de la moralité,  l'anéantissement de la religion et  de la croyance en Allah (athéisme de circonstance pour faire "moderne" et "civilisé".) Ce complot se déroule devant nous, mais le conditionnement vécu à travers l'éducation, la culture ambiante, les média et le mensonge permanent des idéologies et des utopies brouille notre perception de la vérité
Un facteur de réussite du stratagème judéo-talmude est basé sur le recrutement d'associés et de complices dans les associations fraternelles internationales, les loges maçonniques. Tous les observateurs internationaux et les historiens avertis qui dénoncent l'instauration de la tyrannie des banquiers, pointent le doigt vers cette infrastructure d'organisations, institutions, associations, fonds,
assemblées, partis politiques, gouvernements, qui réunissent les "chers frères et sœurs", les "idiots utiles ", exécutants des basses besognes de l'oligarchie juive. L'homme sous l'angle des sciences humaines en général et des connaissances empiriques, a été disséqué sous l'œil pénétrant des juifs qui conclurent en la loi suivante: l'individu et ses faiblesses, est semblable à un instrument 
à cordes, qu'il suffit de trouver la corde propice (fibre intérieure) et la faire vibrer pour qu'il (l'individu) se plie à la partition du maitre kosher. Les cordes: l'adoration des richesses, le vice multiforme, la gloire, l'immunité devant la loi, le pouvoir politique (mégalomanie), etc, etc... On pourrait dire qu'il y a autant de défauts dans l'homme qu'il y a d'individus sur Terre ! Il suffit d'observer patiemment les comportements, les tendances, les penchants, jusqu'à trouver la faille dans la forteresse dont s'entoure l'individu pour protéger son intimité. Les loges maçonniques tendent leurs filets et "recrutent". Un candidat potentiel, sous supervision d'un sponsor, est examiné. Si favorablement noté, il accuse son premier compromis : un sermon (mignon secret). Ceci marque sa soumission à "l'ordre". Son entrée dans la nouvelle religion se fait à son insu car l'inconscient est souvent piégé par la vitrine alléchante de l'organisation qui vante sa philosophie de tolérance, de fraternité, d'égalité, des abstractions et utopies promues par l'éternel prédateur juif. La malheureuse victime (consentante) est immergée dans les sables mouvants du matérialisme primitif, pris à la gorge par le chantage auquel il s'expose. S'étant compromis en dénudant ses faiblesses et en satisfaisant ses penchants, il s'embarque sur le navire de la perdition.
Les fondements réels du culte qu'il a embrassé ne lui sont jamais dévoilés, sinon à un stade avancée de sa promotion.Pour lui s'annoncent toutes les calamités condamnées par Dieu et Ses Prophètes : la complicité douteuse, la trahison, la collusion illégale, la corruption, le détournement illicite, le faux témoignage, les mensonges, la débauche morale, les vices, et pour les meilleurs élèves, l'athéisme et le blasphème irrémédiable. La pente de la décadence draine son lot d'intéressés, les tamââyin, vers la ruine totale.  Une citation (Lien) résume la tragédie:
« Plus la vie est agréable et douce et enchanteresse, plus horrible est l'idée de la perdre. Et c'est ainsi que se corrompent les cultures et que viennent les décadences» . 
L'avertissement à lancer à ces "idiots utiles" consiste :
-premièrement, à les réveiller d'abord de leur folie des grandeurs, les loges leur injectant le venin de l'illusion, celui du postulat que la grande famille maçonnique est  une race supérieure appelée à gouverner la planète , et 
-deuxièmement, à les diriger vers des sources fiables d'information où ils puissent s'éduquer, s'instruire et découvrir le tort qu'ils s'occasionnent en troquant leur âme pour les plaisir de ce bas Monde (Lien éducatif).   
Laïcisme: La porte grande ouverte sur la dépravation et l'immoralité. 
Ce phénomène est perceptible dans la littérature dite de langue française ou francophone( pour distinguer celle des Francophones-Français et celle des francophones-singes-Français). Par singes, il faut comprendre ceux qui écrivent en Français dans le but de s'attirer le plaisir de l'ex-colonisateur Français et mériter la promotion au rang d'enfant adopté de la culture française( pas parce qu'ils sont de père inconnu, mais parce qu'ils sont culturellement orphelins) . J'écris en Français mais pense comme un Arabe. Libéré du colonialisme, j'ai hérité (butin de guerre) du Français comme moyen d'accès au savoir universel multidisciplinaire. (Savoir récupéré, car traduit et diffusé après avoir été détourné des archives Arabes.) J'utilise le Français, et non le contraire. 
Les singes-Français eux, peuvent être arabes, kabyles, nord- africains, ex-colonisés, algériens post-indépendance allaités et intoxiqués par le biberon de la culture française, les amoureux de la France qui n'arrivent pas à se libérer de l'envoutement de la culture populaire "pastis-Noël-14 Juillet", les fervents fidèles à l'histoire de leurs "ancêtres les Gaulois".
La singerie concernent ceux utilisant la langue dans un cadre professionnel, journalistes et écrivains, et le qualificatif de singe leur échoit pour plusieurs raisons :
-1- la fausse perception, que leur utilisation de la langue est un billet sans retour vers une promotion culturelle-sociale--politique- civilisationelle, d'un palier local en aval(dans ce cas arabo-berbère), vers un en amont (français).
-2- l'adoption, lors de l'apprentissage de la langue française, de toutes les valeurs philosophiques-sociales-historiques-religieuses,  de la "croyance" en liberté-égalité-fraternité, ou l'adhésion au culte de la laïcité baisse-culotte. Ces nouvelles convictions (pensées et vœux du coeur) de diverse nature,  déclarées par écrit, appellent et nécessitent une homologation ou un certificat de conformité. Ce qui explique la ferveur de ces quadripèdes pour les "prix internationaux", porte vers l'authenticité, tels les élèves qui aspirent aux "bons points" comme signe du bon dénouement de leurs études et une récompense à leurs efforts. Jouant le jeu, les média, le monde littéraire et les critiques de France distribuent les bons points, et les homologations à profusion, faisant des jaloux parmi les Français-Français.
 Les déconvenues : 
Toutes les  récompenses, l'exception faisant la règle, sont décernées sur la base de critères autres que littéraires. La critique littéraire endosse la fonction de juge des bonnes causes, celles que les ONG onusiennes et étasuniennes brandissent sélectivement contre ceux qui n'ont pas renoncé à leur souveraineté nationale et livré leur avenir aux mains du Nouvel Ordre Mondial Juif, à l'hypocrisie et la supercheries des "droits de l'homme", des "libertés individuelles", de "l'égalité des droits des femmes", de la "lutte contre le terrorisme". Heureusement, l'opinion internationale se réveille et graduellement prend conscience de l'imposture de ces fables , outil de propagande justifiant les guerres de colonisation en terre d'Islam.
   Vrais mercenaires de la plume, nombre d'écrivains algériens en exil (doré) ou ceux localement, embusqués dans les cercles littéraires, se prêtent volontairement au plan dressé par les stratèges judéo-sionistes du NWO. Cette Ordre (dont beaucoup sont membres par le biais des loges maçonniques !!) les gratifie généreusement, en accordant une promotion médiatique excessive, et des privilèges illimités à la diffusion de leurs "œuvres". D'autres Algériens à la pointe  de la recherche scientique et la technologie de haut niveau, parfois même pionniers dans des découvertes capitales, sont ignorés des média et intentionnellement écartés de la vue de l'opinion. 
Eux, dérangent les stéréotypes et les préjugés habilement construits par la propagande juive talmude . Les débats sur le terrorisme est mieux adapté au "clash", entendre contre l'Islam et les Musulmans, et ces écrivains jouant le rôle de catalyseur de la discorde, d'agents provocateurs, chacun selon son profil : politique, littéraire, activiste
des droits des minorités, etc.... 
Coincidence ou hasard, tous militants au sein des ONG, groupes laïques, associations humanitaires ! (Voir articles -Lien1, Lien2, Lien3, Lien4, à propos de Boualem Sansal, Yazid Haddar, Ahmed Benbitour, Wassila Tamzali,  et autres militants de la "démocratie").
Un personnage particulier qui émerge graduellement dans la "nébuleuse" est Kamel Daoud, personnage dont la réputation est depuis quelques années seulement, étrangement polie et lustrée par le douteux monde littéraire. Sommes-nous témoins de l'apparition d'un génie littéraire de la francophonie ? Question à débattre.
Qui est-il, et qu'a-t-il accompli pour mériter cette montée vertigineuse ? Combien fiers serions-nous de découvrir un chérubin de l'école algérienne qui a maté la langue de Molière sans même vivre la présence de la culture française en Algérie et qui l'a donc amadoué et domestiquée "dans sa tête", grâce à une simulation neuronale "in vitro", la prouesse que peu de logicielles informatiques de simulation accomplissent.
«Ces simulations informatiques sont rapidement devenues incontournables pour la modélisation des systèmes naturels en physique, chimie et biologie, mais également des systèmes humains en économie et en science sociale » (wikipedia). 
Un bref profile de l'Homme : 
--Asso-lagrandemaison de Tlemcen:«Kamel DAOUD est un journaliste; Chroniqueur-reporter, né le 17 juin 1970 à Mostaganem. Après l'obtention d'une licence en Langue Française en 1993, à l'Université d'Es-Sénia - Oran,
il prépare actuellement une thèse de Magister. En 1995, il est recruté comme journaliste au "Quotidien d'Oran" et en seulement quatre années de métier, il gravit tout les échelons jusqu'a devenir Rédacteur en Chef. Considéré comme la plume la plus talentueuse de la presse écrite, ce passionné d'Analyses politiques, économiques, d'histoire et de littérature a réussi avec son œuvre "L'Arabe et le Vaste Pays de Ô" a suscité l’enthousiasme général et même une sincère admiration de la part des membres du Jury du prix Littéraire Mohammed DIB qui l’ont couronné pour cette session 2008.» 
Prière lire article au Lien (blog de Gadiri), concernant les démêlées judiciaires de la "fondation" avec la famille Dib!! Eloquent !!
Notons la présentation opportune de l'écrivain par la fondation, lors de la remise du Prix. Elle démontre la perspicacité incisive de la "grandemaison" à affirmer et prouver son jugement tranchant dans l'appréciation des étalons littéraires, une qualité que lui envierait les grandes-maisons européennes, toutes obédiences confondues. Signalons également l'assiduité de notre génie qui s'est refusé à décrocher sa licence en langue française en moins de 5 années d'université, démontrant son perfectionnisme dans les tâches qu'il entreprend. Souhaitons lui bonne chance pour son magister qu'il insiste à recevoir qu'après pas-moins-de-15 ans de recherche approfondie. L'intégrité et la grandeur de l'homme n'a d'égale que les dimensions du chèèèèque que lui remet la Fondation Dib ! Applaudissons ce pilier de la renaissance culturelle francophone !
Emerveillons-nous devant l'éventail des sujets qu'il maitrise,  politiques, économiques, d'histoire et de littérature !!!!! 
Derrière notre pigiste se dissimule un encyclopédiste que le Monde s'impatiente de découvrir.
-Lematindz : «Notre confrère du Quotidien d’Oran, Kamel Daoud, l’une des plus talentueuses plumes de la presse nationale, s’est vu décerner aujourd’hui samedi le prix littéraire Mohammed Dib qui récompense les « œuvres d’écriture. »(Eloge de la La feuille de choux de notre ami L'imposteur Benchicou, )
- Mourad Yelles (Universitaire et Asso-lagrandemaison de Tlemcen) confirme le bon choix de la fondation. 
Un défenseur de la tolérance et de laicité, Yelles a des vues très appréciées au sein de la mouvance "démocratique" supranationale, même l'ignoble Jacques Attali en sait quelque chose ayant trouvé en Yelles un fervent admirateur du dialogue inter-religieux (Lien reprenant un article du cheval de Troie, El Watan- ). 
il écrit sur le même site (Lien) :  
«Même si elle n’a pas encore suscité les réactions et commentaires variés et nombreux que l’on se serait attendu à lire ou à entendre à travers les différents canaux médiatiques du pays, la récente remise du prix Mohammed Dib à l’écrivain et journaliste Kamel Daoud n’en apparaît pas moins comme l’un des évènements majeurs de la saison littéraire nationale.» Modeste Mourad ! C'est "internationale" qu'il faut lire bien sûr !
sans oublier la générosité des sponsors (à commencer par le Ministère de l’Energie et la Sonatrach) , le jury international en charge de l’évaluation des candidatures est à présent à même de mener un travail de plus en plus performant pour la promotion des énergies créatrices dans le champ littéraire algérien.» 
 Mr Chakib khellil qu'on accuse de défaillance dans la gestion des recettes du pays,  marque ici un point contre ses détracteurs, les énergies renouvelables neuronales ont toujours fait l'objet de ses préoccupations et initiatives louables. Lui-même homme de culture, ayant "chèrement" démontré son enthousiasme pour les arts, lors de l'inauguration des chambres à gaz géonocidaires des finances publiques ou festival-conférence d'Oran, une entreprise qui a failli tourner la ville en un grand pôle culturel et touristique mondial, détrônant Cannes, sans la malencontreuse irruption volcanique islandaise. Peut être trouvera-t-il paix et refuge dans la grandemaison de sa ville natale, si seulement les envieux (la cour des comptes) qui hantent ses cauchemars le laissent jouir des bienfaits "mérités"de sa retraite forcée et pas les "travaux forcés".
-Mourad "Sonfils" (quolibet affectueux pour faire plus français):  
«Kamel Daoud : Une fable baroque au vaste pays des Iles».
A quoi "Sonfils" fait allusion n'est pas clair. La musique? La littérature? L'architecture  ? La sculpture ? Peut être tout à la fois. Lui même cultivé ,"Sonfils" nous donne un aperçu de sa maitrise du verbe : «Ce qui frappe d’emblée, à la lecture des deux textes édités par Dar El Gharb (La Fable du nain, 2003 ; Ô Pharaon, 2004) ainsi que du manuscrit primé cette année (L’Arabe et le vaste pays de Ô), c’est la présence d’un univers intérieur à la fÔis fÔrt et structuré. A l’évidence, Ôn ne pénètre pas sans cÔnséquences dans ce mÔnde puissant et sÔuvent vertigineux. Ôn n’en sÔrt pas indemne nÔn plus. Kamel DaÔud n’est pas de ces écrivains qui laissent une chance au lecteur naïf de musarder sur des chemins buissÔnniers Ôu qui lui dÔnne charitablement l’ÔccasiÔn de se divertir au détÔur de quelques métaphÔres hÔspitalières. Il est de la race des bracÔnniers et autres cÔupeurs de rÔute qui n’hésitent pas à viÔlenter et à rançÔnner (pÔur la bÔnne cause, ainsi que nÔus le verrÔns plus lÔin) les innÔcents prÔmeneurs égarés. Serait-ce dÔnc là une littérature de l’agressiÔn gratuite et du sadisme cynique (dÔnt l’éditiÔn française, pÔur ne pas la citer, nÔus fÔurnit régulièrement des échantillÔns d’une rare efficacité !) ? Sans dÔute faudrait-il parler ici d’une « écriture de la cruauté ».  
Décidément cette lettre là affecte la vision. 
 Ôu est-ce l'imaginatiÔn ? Peut être une fÔrme d'ÔbsessiÔn ?
(5 minutes plus tard et quelques instillations oculaires).
Braconnier, agression, coupeur de routes, sadisme, "ô", notre critique sort-il du baroque et nous entraine-t-il dans les labyrinthes  de la psychologie ? Ou sommes-nous face au Baroquisme freudien à l'épreuve des fables de 
la Lafontaine ? Si ! Si! Lafontaine, et Daoud nous en donne une transposition remarquable dans " Les Rats Et Les Chacals". Mais Daoud  préfère lui s'identifier au patient plutôt qu'au médecin, dans  «Mr Kamel Rend Hommage à Baya» (Lien) : «Sans cela, on ne s'expliquera  jamais la proximité immédiate qui était le don humain de cette femme, dans une profession qui collectionne les névroses comme des caprices de caractère et de métier. » Miraculeusement Daoud découvre le mal affligeant la littérature et son diagnostic (Voir exemple dans "plus Info" ci-joint) , le situe à mi-chemin vers la guérison. Pour l'aider, guidons ses pas et énumérons les effets de la névrose :
«Le terme névrose désigne des troubles de la personnalité sans lésion organique démontrable. De plus, le sujet reste conscient de sa maladie et vit dans la réalité.»(wikipedia)
«Pour l'un et l'autre il désigne toutes maladies du système nerveux sans base organique connue
«Dans l'optique freudienne au sens rigoureux du terme :
-Le symptôme est l'expression symbolique d'un conflit psychique ;
-Ce conflit demeure intrapsychique limité entre le Surmoi et le ça à l'intérieur du moi ;
-Le symptôme est un compromis entre la pulsion et la défense qui s'y trouve opposée ;
-La fixation et la régression n'ont qu'un caractère partiel ;
-La libido (le persistant Ô) conserve sa problématique objectale et n'est jamais totalement désinvestie ;
-La réalité est déformée dans le fantasme et non niée.»
Ôn ne peut que cÔmpatir avec ces prÔfessiÔnnels de la littérature, au vue des risques prÔfessionnels auquel ils sÔnt expÔsés, la manipulatiÔn de l'alphabet s'avère plus tÔxique que celui des barres d'uranium enrichi, pire les effets ne sÔnt pas Ôrganiquement décelables !

-Minute, Ça reprend ! 
-Je vÔus quitte pÔur le mÔment. Et vÔus dis à bientÔt ! 
_________________________________________________ 
Névrose

« Dieu ! Je ne suis ni mort, ni vivant, mais j’ai la tête lourde d’un homme qui a été frappé par derrière. Je suis affalé derrière les montagnes, l’oreille contre les murs de la création, à vous entendre gratter la terre que je vous ai laissée et transporter les grains de blé comme des fourmis vers les cachettes. Je n’arrive pas à mourir, pas même à dormir et jamais à fermer les yeux sur mon propre portrait que me dessinent les nuages, ou les étoiles la nuit ou même le vol des oiseaux qui vous reviennent certaines saisons déréglées.
kJe me vois partout reflété et répété à l’infini par la géométrie des hasards de la nature. Cela fait des décennies que je suis devenu infini, comme du vent, pas comme un Dieu. Je me perds souvent à vouloir trancher des limites entre mon reflet que je copie la création pour me parler d’autres hôtes plus profonds et ma propre image qui a perdu les raisons d’avoir une frontière. Je suis une légende qui parle. Vous êtes tous mes enfants et tous vous avez mangé à ma chair, bu à mon sang, volé ma chamelle et dispersé mes femmes. Lorsque les vents de l’Est vous soufflent vos bougies d’âme et que vous vous retrouvez seuls, chacun devant l’oeil de sa culpabilité et le couteau de son crime, c’est l’odeur de mon cadavre gigantesque qui vous revient sous les narines, sans que vous n’en connaissiez la source exacte et la puanteur identifiée.
Il n’est pire puanteur que celle de la mort d’un demi-Dieu ou d’un surhomme trahi par un caillou de chemin ou une bande de chacals. L’odeur met des siècles  à disparaître et attire presque tous les charognards sur le pays qui a osé tuer son propre géniteur. De derrière les montagnes qui vous cachent ma tombe ouverte, je vous entends parfois chanter des hymnes et raconter des histoires autres que celles que je vous ai laissées en héritage. Chiens bâtards que vous êtes sans mon propre nom au-dessus de vos fourrures ! Vous souvenez-vous des jours anciens où vous vous promeniez dans la création à quatre pattes, avant que je ne vienne vous enseigner à cuire la chair animale avant de la manger ? Bien sûr que non, aujourd’hui vous êtes des hommes libres. Vous avez un drapeau, vous vendez du pétrole, vous avez votre collection de martyrs et de héros, des enfants au bout des doigts et une belle histoire nationale qui me donne un coup de pied alors que je lui ai donné naissance.
Est-ce que je le regrette ? Un peu : Tous les dieux se mordent les doigts après la confection de leur cosmos, c’est connu. Le septième jour n’est pas celui du Repos de Dieu mais celui du remord ou, au moins, de l’interrogation. Lorsque je suis venu au monde, le monde n’existait même pas : je m’en souviens comme d’un terrain vague, une steppe d’alfa où vos arrières grands-parents promenaient des brebis en attendant le crépuscule pour rentrer dans leurs huttes et réenfourcher leurs femmes(Ô). J’ai tout de suite senti ma grandeur à la petitesse de ce peuple. Aujourd’hui, je ne me souviens pas de tous les détails, mais je sais que ce fut laborieux : cela m’a pris six décennies et pas six jours pour vous fabriquer un cosmos de dignité…To be continued
Par Kamel Daoud

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