En introduction, un article d'Ellen Brown, August 17th, 2009 (www.webofdebt.com/),
nous aidera à pénétrer dans le vif du sujet, car il aborde parfaitement
la problématique du rôle dévastateur des banques sur toute économie qui
subit la pression de leur pouvoir coercitif de domination et de
contrôle. Les banques centrales en particulier, disposent de
prérogatives déléguées par les institutions politiques nationales
(sénat, assemblée, gouvernement). Ces autorités ignorantes ou complices,
ont transféré aux banques privées (Federal Reserve System aux
USA) la fonction de création de la monnaie, la fameuse "planche à
billets". Le système financier du monde capitaliste occidental, pays
après pays, est en fait contrôlé, exploité, drainé de son sang et
frustré du fruit de son labeur par les banques "centrales". Ces vampires
insatiables qui, derrière le subterfuge de "nationale", "fédérale",
"centrale", sont toutes privées et monopolisées par quelques familles
transnationales, à leur tête les Rothschild . Au grand étonnement peut être de la grande majorité des citoyens du "monde libre", qui découvrent ce paradoxe, la vérité est que les banquiers juifs sionistes dissimulent du grand public, avec
la complicité des média et des autorités de l'éducation et des
historiens "officiels" cette réalité. Cette fraude a fini par être
mondialement dévoilée, et ses implications analysées et vulgarisées, avec l'avènement de la toile, l'internet
qui a permis à tant de chercheurs et d'économistes de publier leurs
travaux, souvent encyclopédiques sur le paradigme du cartel privé des
banques. Les organismes "administratifs", le Fond Monétaire
International, la Banque of International Settlements, la Banque Mondiale, qui coordonnent les travaux et les activités communes, et régularisent les relations et les échanges entre
les banques nationales à l'échelle planétaire, ont été conçus et
fonctionnent selon les mêmes attributs que les entreprises commerciales.
L'usurerie,
pure et dure, dépouillée de toute considération humanitaire,
sentimentale ou émotionnelle, est l'arme du pillage des nations et le
meilleur agent destructeur des peuples, qui ouvre la voie vers la ruine
et l'endettement. Endettement brandie comme moyen de chantage et de
"saisie par huissier"de l'indépendance des états qui s'exposent au
diktat impitoyable des banques. Dans ce contexte de l'endettement, les
banques, à leur tête le FMI
("l'huissier"), prennent les rênes de la gouvernance et dictent les
mesures économiques, financières, sociales, budgétaires, et imposent les changements politiques touchant toutes les centres d'intérêt administrés par les représentants du peuple.
La
corruption et la complicité des gouvernants est une autre facette de ce
phénomène complexe de pillage des nations et la littérature en fourni
des études détaillées. La nébuleuse internationale dirigée par le tyran Rothschild est la source de tous les maux majeurs de l'humanité et des malheurs endurés par les peuples, à travers les ravages des crises économiques , des guerres régionales géographiquement limitées dans l'espace ou celles déclenchées à l'échelle mondiale.
Heureux
ceux qui parviennent à s'extirper des serres des banquiers-rapaces, et
malheur à ceux qui prêtent leur flanc à leurs manigances. L'Histoire est riche d'exemples de nations ayant succombé à la voracité des prédateurs financiers, les "shylock" qui depuis Venise
du 15em-siècle ont tendu cet immense filet comme traquenard aux
tentations financières des nations et des peuples qui optent pour ce
mode de financement, usurier, de leur développement, mais s'enlisent
dans le marécage de la dette.
Dernièrement,
la crise financière, crise du crédit, a mis à nu les dangers que les
nations encourent une fois attelées au système fondé essentiellement sur
l'usurerie bancaire. L'Islande, la Lettonie, la Grèce, l'Irlande, et sur leurs traces le Portugal, l'Espagne, l'Italie s'acheminent vers la catastrophe. Les autres grandes puissances économiques, ont depuis 2008
enjambé
la spirale meurtrière du chômage et de la récession économique.
Quelques soient les explications apportées aux causes du crash (les
multiples "bulles") le doigt dénonciateur n'est jamais pointé vers la
cause principale: l'usurerie chère aux maîtres de l'intrigue, les éternels Shylock, les banquiers juifs, tirant toujours leur épingle du jeu et les marrons du feu.
Une exception majeure semble être exemplifiée par le cas de la Chine. Comment et pourquoi ?
L'article d'Ellen Brown, (www.webofdebt.com/), semble élucidé cette "énigme financière ", si le terme est exact, dont extrait ci-dessus :
«Tandis que les États-Unis dépensent des trillions des dollars pour amortir l'impact des revers de son système bancaire, laissant son économie languir, la Chine est elle qualifiée « d'économie miracle » qui s'est distancée du reste du monde. Pendant que le reste du monde descend dans la pire récession depuis les années 30, la Chine a elle maintenu un taux de croissance annuel phénoménal de 8%. Tels sont les rapports, mais les commentateurs sont mitigés. Ils se demandent comment une telle croissance demeure possible, quand d'autres pays orientés fortement vers l'exportation ont souffert des réductions importantes, et stagnent dans le marasme .»
«L'économiste Richard Wolff observe avec scepticisme :
«L'économiste Richard Wolff observe avec scepticisme :
Nous avons maintenant une situation dans le monde où nous avons une crise capitaliste globale. Partout, la consommation est en baisse. Partout, les gens achètent moins, y compris des produits de Chine. Comment est-il possible que dans cette société, tant dépendante de l'économie mondiale, pourrait-on maintenant enregistrer une croissance explosive ? Leur marché boursier est maintenant 100 % supérieur à son seuil historique --aucun pays au monde n'espérerait même de loin approcher ces performances. Certainement pas les États-Unis ou l'Europe. Comment est-ce possible ? Afin de croire ce que les Chinois disent, vous devriez convenir que dans un intervalle de quelques mois, tout au plus une année, ils ont pu transformer leur économie d'une puissance basée sur l'exportation, en un moteur industriel focalisé domestiquement . Ailleurs, ce recyclage aurait pris des décennies. »
«Comment le plan de la Chine de relance économique peut-il fonctionner aussi bien, quand le nôtre fonctionne presque pas du tout ? La réponse est peut être simple : La Chine n'a pas laissé son système bancaire fonctionné au dépens de son économie physique productive. Les banques chinoises s'activent au service des particuliers, non l'inverse. Ce qu'a déclaré Samah EL-Shahat, une journaliste sur le site de la chaîne anglaise d'Al Jazeera. A propos, elle détient un doctorat en sciences économiques, de l'Université de Londres.»
«Dans un article du 10 août intitulé " la Chine privilège les particuliers, avant les banques".»
Elle écrit : « La Chine est une économie où n'existe essentiellement pas de clivage - la dichotomie entre son secteur financier d'une part, et le monde du commun des particuliers, du peuple chinois et de ses entreprises, d'autre part. Les deux secteurs sont en pleine croissance grâce à la manière dont le gouvernement a géré ses banques. La Chine n'a pas permis à son secteur bancaire de devenir puissant, influent, et gigantesque, au point qu'il contrôle ou détourne les budgets de la relance économique. En termes simples, le gouvernement a préféré répondre à ses citoyens et placer leurs intérêts en premier, avant ceux de tout autre acteur économique et financier concerné ou de quelconque groupe. Et c'est pourquoi les banques chinoises prêtent (crédit disponible) à un nombre record de particuliers et d'entreprise. »
Elle écrit : « La Chine est une économie où n'existe essentiellement pas de clivage - la dichotomie entre son secteur financier d'une part, et le monde du commun des particuliers, du peuple chinois et de ses entreprises, d'autre part. Les deux secteurs sont en pleine croissance grâce à la manière dont le gouvernement a géré ses banques. La Chine n'a pas permis à son secteur bancaire de devenir puissant, influent, et gigantesque, au point qu'il contrôle ou détourne les budgets de la relance économique. En termes simples, le gouvernement a préféré répondre à ses citoyens et placer leurs intérêts en premier, avant ceux de tout autre acteur économique et financier concerné ou de quelconque groupe. Et c'est pourquoi les banques chinoises prêtent (crédit disponible) à un nombre record de particuliers et d'entreprise. »
«Ce que Wolff appelle « la crise capitaliste globale » est réellement une crise du crédit ; et en Chine, à la différence des États-Unis, le crédit a circulé librement, pas simplement dans le secteur financier mais dans l'industrie et le gouvernement local. Les banques nationalisées ont massivement augmenté les prêts, avec les gouvernements locaux et les entreprises publiques empruntant à grande échelle. La Banque Populaire de Chine estime que les prêts totaux pour la première moitié de 2009 étaient de $1,08 trillions, 50% supérieur au volume des crédits des banques chinoises émis durant toute l'année 2008. La Federal Reserve aux États-Unis s'est également engagée à émettre un niveau record de prêts, mais ses prêts sont allés principalement pour renflouer le secteur financier lui-même, laissant Main Street (les secteurs productifs et commerciaux) sèche et à quai .»
« Au Royaume Uni et aux Etats-Unis, le secteur financier est en plein boom, alors que le monde des particuliers semble aller de pire en pire; le taux de chômage grimpe; les entreprises se rétrécissent et les saisies immobilières sont couramment effectuées. Wall Street et Main Street semblent être situées sur deux planètes différentes. Ceci est en grande partie dû au fait que les banques ne prêtent toujours pas aux particuliers . Dans ces deux pays, les banques ont saisi tout l'argent des contribuables et celui ,à bon marché, de soutien des banques centrales. Elles l'emploient pour apurer et assainir leurs bilans plutôt que de le prêter aux particuliers. L'argent a été détourné par les banques, et nos gouvernements ne font absolument rien pour y remédier. En fait, ils ont été complices, en permettant à ce détournement de se produire. »
Dans
cette comparaison Chine-Occident il est bon de retenir l'importance du
secteur bancaire dans la politique de développement national aussi
longtemps que l'état contrôle cet outil financier et le met au service
de la communauté, et non le contraire. Pour une meilleure vision du
contexte algérien il est clair que la politique adoptée par le
gouvernement est judicieuse malgré ses revers au niveau des lourdeurs
des mécanismes de gestion qui demeurent perfectibles, carence qui n'est
pas insurmontable. Par contre l'intrusion des prédateurs réunis autour
des banques françaises qui vantent les mérites de leur venue en Algérie et les sacrifices qu'elles acceptent à cause des imperfections du marché et du système bancaire, n'est qu'un conte imaginaire pour
enfant. La vérité est que leur présence cible la razzia financière,
prenant par surprise les consommateurs innocents et inexpérimentés. Le
crédit d'achat par facilité de véhicules (biens périssables engendrant
des coûts d'entretien supplémentaires) occulte les dangers menaçant le
client. Souvent, l'endettement excessif dépassent ses moyens de
remboursement, même lorsque ces opérations sont subventionnées par
l'état (qui pire encore provoque une double hémorragies financière, au
profit de la banque étrangère et du constructeur de voiture étranger)
mais parce qu'il détourne au dépens d'autres secteurs de l'économie, des
ressources précieuses, ce qui risque de freiner leur développement.
Ainsi il en va de l'agriculture (qui est primordiale et prioritaire)
mais aussi du bâtiment, des investissements dans les transport (biens
d'équipement, réseaux ferroviaires et voies routières). L'arrêt des
subventions de l'État
à l'achat, a par conséquence ralentie l'importation de véhicules. D'où
le tollé général des "partenaires" économiques affectés par ces
décisions, principalement la France par sa position prépondérante dans
ce marché et son paternalisme chronique, qui a réagi violemment et
mobilisé son appareil de désinformation, dont les média locaux (cf les
réactions d'El Watan ci dessus), pour tenter d'annuler les mesures décrétées par la loi complémentaire des finances 2009.)
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Il faut admettre que ses premières réactions, dans son éditorial quotidien ou son supplément économique hebdo sont mitigées et semblent traverser deux phases distinctes. La 1ère, réconforte les positions françaises en avançant les reproches du FMI comme argument la justesse des doléances françaises exigeant presque un revirement de l'Algérie et l'abrogation de la loi des finances relative à l'arrêt des subventions d'achat de véhicules. Un extrait du 25.02.2010 (Lien), frôle le ridicule par son engagement au profit des Renault-Peugeot formulé par leur associé au FMI, le Français DSK,
une icône médiatique adulée d'El Watan. Ou le cousin lointain d'un de ses rédacteurs ? El Watan criant au loup ? Illustration :
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Crédit à la consommation : Le FMI demande à l’Algérie de lever l’interdiction.
Le Fonds monétaire international (FMI)
a réagi, hier, à la décision du gouvernement algérien d’annuler les
crédits à la consommation, comprise dans le texte de la loi de finances
complémentaire 2009. Notez le regard menaçant de notre Jacob Casanova du FMI.
Terrifiant !
El Watan est décidément passé maître dans l'art de la manipulation graphique. Il ne lui manque que l'audio, et les studios d'Hollywood déposeraient bilan !
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Durant la 1ère phase, El Watan prend la tangente de la collaboration active avec les forces étrangères (ennemies d'hier). Une coutume que je ne cesse de dénoncer par mes modestes articles, qui j'espère finiront par trouver un jour un écho parmi les internautes avertis, ceux qui souhaitent s'éduquer et pas seulement tuer le temps en "navigant".
Dans une deuxième phase EW semble se ressaisir, craignant de s'être trop engagé et avoir dévoilé son parti pris (passible de condamnation à mort pour haute trahison). Sa rédaction décide de tempérer son enthousiasme pour la défense des intérêts rothschildiens. Car il s'agit bien d'eux, par le biais de BNP ou Société Générale, les banques se sucrant dans l'opération de pillage "achat de véhicules".
Et bien sûr, grâce à leurs ramifications dans l'automobile "made in France".
A ce stade des événements, EW offre la parole à un économiste et universitaire, Salah Mouhoubi (Article à lire, très sobre et réconfortant)
et qui étonne par sa clairvoyance et sa perspicacité, qui réfute la
ligne éditoriale coutumière et suspecte . Le journaliste enregistrant
l'interview doit avoir été sanctionné par l'amputation d'un mois de
salaire au moins, pour la bévue qu'il a commise.
Un extrait de l'interview de Monsieur Mihoubi :
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Salah Mouhoubi. Économiste et universitaire : « L’Algérie n’a pas à tenir compte de la suggestion du FMI sur les crédits à la consommation »
Le Fonds monétaire international (FMI)
a suggéré à l’Algérie de lever l’interdiction des crédits à la
consommation, une décision comprise dans la loi de finances
complémentaire 2009. Le FMI
estime que cette interdiction constitue un obstacle potentiel au
développement du secteur financier. Quel est votre avis à ce sujet ?
«Je trouve que la sortie des administrateurs du FMI
très surprenante car le crédit à la consommation n’a jamais porté
préjudice aux banques algériennes à capitaux nationaux puisque celles-ci
disposent de suffisamment de liquidités pour le financement des crédits
à la consommation. Quant aux autres banques, dites algériennes à
capitaux étrangers, ce sont, à mon avis, les établissements financiers
qui ont profité le plus de ces crédits à la consommation. La décision du
gouvernement algérien d’annuler cette grille de crédits est motivée par
le souci de préserver l’équilibre de la balance commerciale. Ainsi,
demander à l’Algérie de lever cette interdiction qui a pour objectif de
préserver la balance commerciale serait donc contraire aux fondements de
la charte du FMI.
Cette institution devrait être la première à soutenir les décisions
allant dans le sens de consolider l’économie de tel ou tel pays par, à
titre d’exemple, la préservation de l’équilibre budgétaire de sa balance
de paiement ou de la balance commerciale.»
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Évidemment l'universitaire ne s'engage pas
dans les avenues à risques intellectuels et médicaux causés par les
théories de la conspiration, mais donne une analyse cohérente et
objective qui présente un argument justificatif appuyant les mesures
préventives du gouvernement algérien , sur le plan de la logique
économique et du bon calcul d'épicier.