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2 août 2012

L'économie moderne repose presque entièrement sur ​​des mythes (corrigé)

Sciences économiques : Dés le premier abord on constate que le terme de "science" est controversé car non reconnu unanimement par les académiciens et les théoriciens qui abordent le sujet de la définition de cette branche du savoir ravagé par les controverses et les polémiques. Des écoles et des courants de pensée divergent sur le contenu, la méthode, l'empirisme ou l'approche cartésienne, la logique ou l'aléatoire, l'épistémologie, la scientificité, etc....
Dans www.scienceseconomiques.com la question est posée :              "L'économie est-elle une science ?"
      (Lien) «Les critères de scientificité en économie sont difficiles à trouver car sur de nombreux points l’économie ne fonctionne pas comme une science (grandes fractures idéologiques, écoles rivales) mais, malgré ces réserves, il est indispensable de les recenser.» 
Au même Lien :
     «L'épistémologie économique :
    "... Conclusion : L’économique est en avance sur les autres sciences sociales mais est en prise à de nombreux obstacles.
- La connaissance des fins économiques est la science d’un objet essentiellement changeant, les faits se définissant dans des contextes sociaux soumis aux aléas de l’histoire.
- Elle ne peut viser que des faits et non des évènements, ce qui limite sa capacité de prévision.
- Elle est inévitablement mêlée à l’idéologie.»
Différentes définitions effleurent la nature de cette "science", qu'on souhaite "une" parmi les sciences sociales, mais qui est y enchevêtrée.
 Wikipedia : «En réalité, il n'existe pas une seule définition de l'économie, mais plusieurs définitions, chaque définition renvoyant à des réalités sous-jacentes différentes. En effet, la science économique peut s'appliquer à de nombreux domaines (économie financière, internationale, politique, industrielle, du travail et des ressources humaines, publique, de la santé, de l'environnement, de l'éducation, etc.) être appliquée de différentes manières (méthode économétrique, microéconomique, macroéconomique, etc.) et y rechercher des objectifs différents (efficience, égalité, etc.).»
 La littérature qui traite de cet enchevêtrement de divers domaines du savoir a toujours été prolifique et elle succombe sous le poids des querelles qui règnent au sein des institutions académiques, dans les centres d'expertise, dans les organisations internationales, et dans la jungle des média, qui se spécialisent dans l'analyse et la prévision des indicateurs, l'évaluation de la performance des choix et décisions politiques initiatrices et  guides de l'activité économique.
Ce bref survol des "sciences économiques" dégage l'impression vague mais persistante de la présence, d'insuffisances,  d'inexactitudes dans le contenu, les méthodes, les objectifs, les programmes de l'enseignement, et en général dans la littérature qui traite du sujet. La leçon primordiale à retenir de cette prospection du monde controversé de l'économie nous dicte les règles d'or suivantes : la nécessité d'approcher tout texte qui s'en réclame avec prudence et surtout exiger des personnes qui s'y impliquent beaucoup de modestie, d'humilité  et de réserve. Ces règles d'or, que toute personne impliquée dans le débat et l'analyse économique devrait élever au rang d'axiome, ne sont hélas que rarement observées. Les déclarations des "économistes" sont souvent avancées comme vérités absolues, justifiées uniquement par la potion alambiquée de la persuasion, du verbiage, d'une logique boitillante, et une vision troublée par le brouillard de l'idéologie .
De l'examen formel de la littérature traitant des sciences économiques il ressort un constat hélas amer qui accable la majorité des professionnels et dévoile une tare collective :  l'impudence et le manque de retenue qui accablent leurs exposés. Tous dissertent avec la conviction de partager des vérités absolues et de présenter des arguments irréfutables. L'expérience démontre au contraire leurs défauts, leur approximation, leur médiocrité, leurs erreurs et la grossièreté de leur pensée.  L'anarchie et la panique qui règne dans le monde économique et financier suite aux crises endémiques qui sévissent depuis des décennies, sont la preuve de l’inadaptation des connaissances des experts et des conseillers en tout genre qui gèrent/administrent le chaos économique actuel.  La cause principale de cette avarie dans le fonctionnement de ce corps de la pensée se situe dans la manifestation de l'instinct de survie d'une profession qui abuse de ses prérogatives et enfreint les règles de la déontologie.  Qui de chercheur (qui n'a rien trouvé) ou d'enseignant arborant des diplômes honorifiques infructueux et inconsistants, tous s'accrochent au mythe de leur activité intellectuelle stérile, flétrie par la carence de fausse scientificité et de subjectivisme de la pensée.
En un mot ils plaident uniquement pour la sauvegarde de leur gagne pain !
 Pratique maudite de l'usurerie : Mal personnifié et source de toutes les misères  :
C'est le cancer qui ronge l'activité humaine supposée oeuvrer au bien être économique. Une vérité que la majorité de nos experts /universitaires/professionnels éludent, évitent de discuter en se dérobant devant un tabou suprême, celui de la critique ou la dénonciation de cette perfidie que les enfants de Satan ont introduite dans tous les mécanismes de la machine économique/financière.
Présente directement ou indirectement dans tous les recoins de l'activité économique, dans la monnaie, l'investissement, et par prolongement dans l'industrie/production, dans les secteurs commerciaux, dans les programmes d'enseignement, dans la culture et les loisirs (sport, arts), dans l'habitat, etc...
Les injustices majeures enregistrées à l'échelle planétaire, les souffrances de populations entières suite à l'endettement, les guerres financées sous label "d'aide militaire", l'exploitation incontrôlée des ressources et les retombées négatives (pollution, corruption, pillage) sont quelques conséquences des décisions "économiques" dictées par les puissantes sphères du pouvoir mondial qui contrôlent la planète. Existeraient-ils différents modes de gouvernance économique, ajustables selon les intérêts des uns et des autres ? Les sciences économiques seraient-elles modulables en fonction de la cupidité de ceux qui la fignolent à leur avantage ? Cette science n'est-elle qu'un outil ou une arme que ses concepteurs brandissent selon les circonstances pour atteindre leurs objectifs ?
Pour illustrer ce dilemme l'exemple de l'activité des banques, au passage toutes juives et présentes partout, qui inondent le marché de leurs produits financiers dans le but de piéger les clients (états, compagnies, individus) et les accoutumer à l'opium du crédit.  Les opérations financières commerciales sont sournoisement présentées comme "aide" (sic), "investissement", "soutien au développement", "coopération", "faveur", "assistance", "partenariat", ou sous de nombreuses oxymores que le public perçoit comme "aumône", "charité", "bienfaisance". Il s'avère hélas que la tentation de nombreux clients à bénéficier de prêts et "d'aide" tournent au cauchemar et leur situation déjà précaire se transforme en catastrophe humaine et en faillite économique, sous le poids de la dette ! Des théorie et des traités volumineux sont publiés pour vanter les bienfaits de l'investissement, mythe qu'on maquille pernicieusement pour dissimuler sa nature sous-jacente où sommeille le monstre shylock, maitre de la prédation usurière ! 
Recommandation primordiale:
Indépendamment du niveau de connaissance des mécanismes commerciaux, financiers, et des règles de gestion, une principe essentiel à respecter dans toute décision ou choix économique est celle qui consiste à s'isoler de l'emprise des banques. L'expert et le décideur se doivent de tracer un plan ou une stratégie, en minimisant l'influence des banques dans tout processus d'élaboration d'un projet économique de nature industrielle, commerciale, sociale, à destination locale ou internationale. Le financement par le biais de l'emprunt gangréné par le taux d'intérêt est la peste qu'il faut éviter par tous les moyens et astuces  imaginables. L'appel à la participation via une intégration du partage des risques ou des bénéfices, est une forme envisageable sous la forme préconisée par le système dit de financement islamique dans lequel banques et entreprises s'associent dans un projet et agissent en partenaires.
Théorie et réalité économiques : deux mondes distincts irréconciliables.    
Sous l'angle "théorie" et celui de "réalité" l'économie possède deux faces distinctes qui font penser au personnage célèbre de Dr. Jekyll and Mr. Hyde.
Le jour, le scientifique contrôle la situation et règne en maitre dans un univers aseptisé et idéal où il côtoie des techniciens, analystes, statisticiens, et chercheurs exhibant leur savoir dans un vaste éventail de connaissances académiques.
La nuit, le personnage se métamorphose en loup garou qui sillonne les rues; incontrôlable, imprévisible, impitoyable et sournois envers ses victimes. Durant ses randonnées nocturnes son passage résulte en un bain de sang dans les banques, les centres financiers, les bourses, les divers marchés.
                                                            A Suivre...

30 sept. 2010

Le FMI de Dominique Strauss-Kahn veut Saigner un Pakistan déjà Ravagé par les Inondations

La vendetta juive, impitoyable et féroce dirigée contre les Goyim, les Musulmans surtout, est  illustrée par les décisions et actions des ONG et organisations Internationales, ONU, FMI, Banque Mondiale, et autres leviers du pouvoir du sionisme-talmudisme dans sa guerre génocidaire contre l'humanité. Le Pakistan est la dernière victime des manigances juives, sous couvert du FMI dirigé par le criminel Dominique Strauss-Kahn, comme l'explique Sampath Perera dans un article sur le site  "mondialisation.ca" au lien suivant "saigner le Pakistan", dont extrait :
  «Exploitant sans honte le désastre humanitaire causé par six semaines d'inondations, le Fonds monétaire international (FMI) refuse d'accorder au Pakistan des fonds promis en 2008 dans le cadre d'un prêt tant qu'Islamabad n'aura pas appliqué des changements de politiques considérables – changements qui réduiront encore plus les revenus des travailleurs appauvris du pays.»
Laisses-les crever de faim ces ordures, et n'oublies pas le karsher pour le nettoyage !
Le comble dans ce complot dirigé par les banquiers juifs (Rothschild) commanditaires du coreligionnaire Dominique Strauss-Kahn, homme de main à la tête du FMI (lire tueur à gage pour assassinat à grande échelle),  est que cette conspiration trouve un écho favorable chez "El-Watan" qui dans ses "compléments économiques hebdomadaires" met en valeur et glorifie cette crapule effrontée ! Il est vrai que ce quotidien est un champion de la laïcité, de la tolérance, de....l'antisémitisme ! Pour rassasier les avocats de la fraude historique dite "Shoah", submergés de larmes de crocodile et se morfondant sur le sort des "pôvres victimes " du nazisme incarnées aujourd'hui par les maitres chanteurs de la finance internationale, le texte intégral ci dessus de l'article, version "histoire officielle": 
«Exploitant sans honte le désastre humanitaire causé par six semaines d'inondations, le Fonds monétaire international (FMI) refuse d'accorder au Pakistan des fonds promis en 2008 dans le cadre d'un prêt tant qu'Islamabad n'aura pas appliqué des changements de politiques considérables – changements qui réduiront encore plus les revenus des travailleurs appauvris du pays.
Au début de l'été, le Pakistan était censé recevoir une tranche de 1,3 milliard de dollars faisant partie d'un prêt total de 11,3 milliards. Mais le FMI en a reculé la date du transfert après qu'Islamabad ne fut pas parvenu à atteindre divers objectifs de performances fixés par le FMI.
Après cela, plus de 20 millions de personnes et 79 des 124 districts administratifs du Pakistan ont été touchés par les inondations de la vallée de l'Indus.
Le bilan actuel donné par le gouvernement de 1700 morts est faible comparé au tsunami de 2004 dans l'océan Indien ou au tremblement de terre de janvier dernier à Haïti. Mais des millions de gens affamés et sans abri restent à la merci des maladies et, par bien d'autres aspects, cette catastrophe pakistanaise dépasse de loin ces tragédies.
En début de semaine, Maurizio Giuliano du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires a qualifié les inondations d’« une des pires catastrophes humanitaires de l'histoire des Nations unies, en termes de nombre de personnes auxquelles il faut porter assistance et aussi de région concernée ».
Selon Giuliano, au moins dix millions de personnes sont actuellement sans abri. Une grande partie de l'infrastructure physique du pays, dont environ 1000 ponts et 4000 kms d'autoroutes, a été détruite et 23 pour cent au moins des récoltes de fin d'été et début d'automne du pays ont été détruites. Les eaux ne s'étant pas encore totalement retiré, en particulier dans le sud du Sind, et les pertes des foyers et des entreprises commençant tout juste à être comptées, les estimations des dégâts ne sont que des approximations. Cependant, ces estimations gouvernementales, se montant à 43 milliards de dollars, représentent déjà près d'un quart du PIB annuel du Pakistan. De plus, les inondations auront un effet durable sur l'économie du Pakistan, notamment sur la disponibilité et le prix de la nourriture et du coton, lesquels sont vitaux pour l'industrie textile pakistanaise, qui constitue sa plus importante source de revenus à l'exportation. Et cela se produit dans une situation où, même avant les inondations, un Pakistanais sur quatre, soit 45 millions de personnes, souffrait de malnutrition.
La semaine dernière, l'agence de notation Moody's Investor Service a changé son avis sur les cinq plus grandes banques du Pakistan, de stable à négatif, en raison des inquiétudes sur le fait qu'elles pourraient être fragilisées par des prêts peu performants. Nondas Nicolaides, un responsable des analyses à Moody's, a déclaré au Financial Times britannique que « Ce seront surtout les secteurs agricoles et textiles [qui seront touchés par les inondations], mais nous nous attendons à ce qu'un effet indirect se développe sur le système bancaire. »
Dans une crise sociale et économique aussi grave, les responsables pakistanais espéraient que le FMI pourrait être persuadé d'assouplir ses critères pour accorder la sixième tranche du prêt conclu en 2008. Mais lorsqu'ils ont rencontré les dirigeants du FMI à Washington dix jours durant à la fin août et au début de ce mois, ils ont été sèchement éconduits.
Selon un article publié le 8 septembre dans Dawn, les autorités du FMI ont adopté « une position très ferme » durant les négociations, affirmant « Que le conseil de direction du FMI n'a pas l'intention d'étudier la demande de fonds supplémentaires du Pakistan tant que celui-ci n'aura pas fait des progrès tangibles » quant à l'application des restructurations économiques dictées par le FMI.
Les négociations se sont terminées avec le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, déclarant cela publiquement dans des termes pratiquement aussi directs.
Strauss-Kahn a indiqué que la délégation pakistanaise, dirigée par le ministre des Finances Abdul Hafeez Shaikh, a promis d'appliquer les diktats du FMI – y compris la suppression des subventions sur le prix de l'énergie et l'imposition d'une taxe générale sur les ventes. Mais il a déclaré que le FMI n'accorderait pas un centime des 2,6 milliards de dollars restant à verser sur le prêt de 11,3 accordé en 2008 tant qu'Islamabad n'aura pas effectivement réalisé sa promesse d'appliquer les réformes exigées.
Le directeur général du FMI a déclaré que la performance du gouvernement du Pakistan serait évaluée à nouveau à la fin de l'année pour déterminer si les réformes avaient été menées à bien et que seulement dans ce cas une nouvelle tranche serait transférée à Islamabad.
« Notre dialogue avec le Pakistan sur l'actuel arrangement en attente avance », a déclaré Strauss-Kahn, « et les autorités ont exprimé leur intention d'appliquer des mesures pour terminer la cinquième révision du programme dans le courant de l'année. »
« Nous resterons en contact étroit durant l'avancée de ces efforts. La réalisation de la cinquième révision [des objectifs fixés par le FMI] nous permettra de débourser 1,7 milliard supplémentaire. »
Le directeur général du FMI a dit qu'il recommanderait au conseil de direction du FMI de prêter au Pakistan 450 millions de dollars issus du Programme d'assistance d'urgence en cas de catastrophe naturelle pour aider Islamabad à porter secours aux victimes des inondations.
Mais avec une bonne partie du Pakistan en ruine – et avec près d'un tiers du budget du pays déjà consacré au remboursement des dettes – cela ne constitue qu'une maigre consolation.
La position de Strauss-Kahn a été soutenue par la Banque mondiale, qui tout comme le FMI est une organisation sous contrôle des États-Unis, dominée par les Occidentaux. (sic)
(Dirigé par les suprémacistes talmudes génocidaires qui ont colonisé l'Occident !!)
Dans une déclaration du 1er septembre, après avoir rencontré le ministre des Finances Shaikh, le président de la Banque mondiale Robert B. Zoellick a souligné le besoin pour Islamabad d'appliquer des réformes libérales avant tout. « Nous avons besoin, a dit Zoellick, de répondre fortement à cette crise, mais nous devons le faire sans perdre de vue les réformes économiques importantes. »
Il s'est ensuite lancé dans une menace contre le gouvernement pakistanais et la population du Pakistan, déclarant « La réponse des donateurs pour les inondations dépendra également de la capacité du gouvernement à faire ce qu'il a promis sur ce point. »
Les secours à apporter aux millions de victimes des inondations du Pakistan constituent ainsi pour les institutions financières impérialistes (Faux ! C'est kosher ou talmude qu'il faut dire !) une arme qu'ils brandissent pour pousser à des réformes libérales qui faciliteront l'extraction du profit par les capitaux nationaux et, encore plus, internationaux (talmudes bien sur) !.
Comparé à l'ampleur du désastre, le Pakistan n'a reçu qu'une aide au compte-gouttes de la part des gouvernements du monde. La banque mondiale, pour sa part, a accordé 1 milliard de dollars à Islamabad pour financer à la fois les aides immédiates et la reconstruction à long terme. Mais tout cet argent a été pris dans d'autres programmes existants de la Banque mondiale pour le Pakistan.
Les réformes exigées par le FMI et la Banque mondiale (L'étau financier juif) incluent :
— La transformation d'une taxe générale sur les ventes en une TVA à 15 pour cent. Cette nouvelle taxe transférant le fardeau des entreprises sur les travailleurs.
— L'élimination complète des subventions sur le prix de l'énergie. Jusqu'ici, le gouvernement s'était engagé à augmenter le prix de l'électricité d'au moins 25 pour cent en trois phases de 6 mois à partir du 1er octobre. (La Banque mondiale et la Banque pour le développement de l'Asie avaient estimé plus tôt dans l'année qu'une augmentation de 49 pour cent serait nécessaire pour réaliser la promesse du gouvernement de mettre fin à toutes les aides sur l'électricité.)
— L'autonomie totale de la banque centrale du pays et l'arrêt des prêts de la banque au gouvernement.
La coalition dirigée par le Parti du peuple pakistanais qui forme le gouvernement actuel du Pakistan a signé à plusieurs reprises des promesses au FMI sur cette politique de droite (Politique de droite exécutée par un socialiste ? Quelle naïveté !) et sur d'autres comme des privatisations accrues. Elle l'a encore fait la semaine dernière.
Après la réunion à Washington, le ministre des Finances Shaikh a déclaré, « je veux réaffirmer l'engagement du gouvernement du Pakistan envers le programme de réforme économique, lequel inclurait une austérité fiscale ; une mobilisation des ressources domestiques ; une réforme des structures de gouvernance, y compris des entreprises du secteur public ; et un environnement favorable au secteur privé. Nous nous sommes engagés pour ce programme parce que c'est la voie à suivre pour garantir une reprise forte et se remettre sur la trajectoire de la croissance. »
Le gouvernement pakistanais se rend cependant compte qu'il est assis sur une poudrière sociale. C'est pourquoi il renâcle à mener des changements de politique économique dont l'effet immédiat serait d'alimenter l'inflation et de réduire la production. L'application de la TVA a été repoussée à plusieurs reprises et est actuellement prévue pour le 1er octobre, récemment le gouvernement a annulé l'augmentation des prix de l'électricité prévue pour le mois prochain.
Même avant les inondations de cet été, les journaux pakistanais regorgeaient de commentaires sur les troubles sociaux dus à la faim montante et à l'inégalité sociale ainsi qu'à la désaffection de la population pour un gouvernement civil qui a fondamentalement poursuivi la politique de la dictature militaire à la solde des États-Unis qui l'avait précédé. Cela inclut entre autres la collaboration de plus en plus rapprochée avec les États-Unis dans la guerre en Afghanistan et contre les milices pachtounes alliées aux talibans au nord-ouest du pays.
Ces inondations qui ravagent la vie de millions de Pakistanais ont aussi clairement mis en évidence l'incompétence, l'indifférence et la corruption du gouvernement et des élites dirigeantes dans leur ensemble, ce qui renforce encore plus les craintes de ces élites qu'il n'y ait un soulèvement social.
Mais, tout comme l'élite pakistanaise s'est montrée prête dans la poursuite de son alliance mercenaire avec l'impérialisme des États-Unis à plonger une grande part du pays dans la guerre civile, elle finira par se plier aux pressions du FMI et de la Banque mondiale et à appliquer des réformes économiques aux conséquences sociales incendiaires dans les mois qui viennent.
Article original, WSWS, paru le 10 septembre 2010.»