28 juin 2020

Une langue nationale et des langues régionales: la solution incontournable.



Les algériens sont confrontés au dilemme de la définition de la langue officielle et nationale et de son institutionnalisation. Le choix aberrant imposé et décrété de deux langues nationales et officielles voté par l’Assemblée Nationale, sans débat publique ni référendum, dans la Constitution de 2016, est aujourd’hui rejeté et dans la foulée la Constitution elle même. Car constaté sur les réseaux sociaux ce choix de deux langues provoque l’exaspération de la majorité qui se réclame de l’arabité, en opposition à la frange de la communauté qui se réclame de l’amazighité, et des frictions verbales sont relevées entre les deux partis.
Existe-t-il une solution à cette controverse et un moyen de dissiper cette querelle aux conséquences fâcheuses ?
– L’ingérence de cercles étrangers, oeuvrant depuis le début de la colonisation à diviser pour régner, a compliqué le problème. La « main de l’étranger » n’est pas un épouvantail, ni une fiction fabriquée par le système pour détourner les regards de l’opinion de ses propres agissements condamnables. Elle est présente et est signalée en détails dans l’Historiographie de la colonisation: complot conçu sous l’instigation des Pères Blancs (Jésuites), des cercles académiques de la Sorbonne, et des gouvernements de fafa-sion.
Mais ce qui est remarquable et intrigant est que le colonisateur, la France elle même, confrontée à ce défi parfois violent, voir de dissidence ayant tourné à l’action armée de la part des défenseurs d’une langue régionale, en Corse, au Pays Basque, en Bretagne, a trouvé une solution pacifique, consensuelle, à l’amiable. Une sortie de secours à la crise a donc été élaborée et la solution arrêtée réconcilie les différents antagonistes. Celle de l’institutionnalisation de 5 langues régionales et d’une langue dominante commune, le français :
– « L’article 75-1 de la Constitution de la Cinquième République française introduit les langues régionales dans la Constitution. Il a été créé par la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008. »
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Questions capitales et intrigantes:
– pourquoi cette solution française n’est jamais suggérée par les nombreux commentateurs français, ni par leurs acolytes domiciliés en France, ni par les militants amazighs, ni par les politiques et leur parti, ni par le gouvernement ?
– raisonnable et sage pour la France, serait-elle néfaste pour l’Algérie ?
À SUIVRE …….

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