12 avr. 2017

Nouveau Plan de développement ou Dogme du dévouement religieux au pouvoir occulte économico-financier ?


Nouveau Plan de développement  ou dogme du dévouement religieux au pouvoir occulte économico-financier ? 
Le nouveau modèle de développement annoncé depuis 2016 par Mr Sellal, a été formalisé et ficelé, et publié le 10 avril 2017, par le ministère des finances. Nous espérions pouvoir y croire mais il s’avère hélas être un autre mythe du pouvoir JMJ (judéo-maçonnique-jésuite), lui accordant un sursis pour un autre règne.  L'Algérie a besoin d'un projet de société dédié à l'ensemble de ses activités et secteurs, et le développement en sera le moteur, pas l'objectif !
Principal revers : aucune mention de l'éducation, ni de la recherche ! Présentation uniquement de projections financières arbitraires enjolivées de chiffres prévisionnels fictifs et aléatoires !
Le peuple n'est pas un troupeau de moutons, ou une masse de tubes digestifs, démontrez lui, 
Mr Sellal, votre préoccupation pour son cerveau, son éducation, sa culture (scientifique ou autre), et sa santé en général, et pas seulement pour son estomac !
Réfutation et preuve de la nocivité de ce plan concocté dans l'opacité, par l'exemple celui de l'Allemagne en temps de crise, plus grave que la notre, et une dette extérieure de £4 713 milliards :
"Budget record pour le ministère fédéral allemand de l’enseignement et de la recherche en 2016"
"Ce budget est en augmentation de 7% par rapport à celui de 2015. La hausse représente près de 1,1 milliard d’euros, et lui permet de s’élever à 16,4 milliards d’euros en 2016. Le budget du BMBF connait une croissance forte et continue depuis 2004,
et ce ...............malgré la crise économique. Son montant a d’ailleurs doublé par rapport à cette date (il était alors de 8 milliards d’euros). L’objectif du gouvernement fédéral est d’atteindre les 17,5 milliards d’euros à l’horizon 2017."

AUTRES ARGUMENTS :

1- Le réflexe de la dictature socialiste refait surface ! LA PLANIFICATION SOCIALISTE AMÉNAGÉE !
Chassez le naturel, il revient au galop !
Après "l'horizon '70", puis "l'horizon '80", le pouvoir de l'ombre lance un nouveau mirage "l'horizon 2030" !
Même slogan que durant l'ère socialiste scélérate: l'épouvantail de l'austérité brandi pour glacer de peur la populace, y manque la ferveur "révolutionnaire" pour galvaniser les foules !
La pilule doit passer avec l'aide d'un peu de verbiage démagogique et un peu de patriotisme. Techniques classiques en usage depuis Jules César pour mobiliser les foules, guerroyer,  LES EXPLOITER comme esclaves, ou leur imposer la faim et les privations, avec résilience.
2- ce nouveau modèle de développement engageant toute la nation, le peuple devrait être consulté et informé; les solutions n'ont pas été débattues publiquement, ni par les experts ni par les néophytes !
Il est élaboré dans les réunions soient secrètes, soient dans les salles obscures des technocrates et économistes de l'école marxiste rodés dans la manipulation des statistiques imaginaires, spéculatives, trompeuses. Scientisme et statistiques approximatives du début à la fin ! Rien de concret ! Sauf les intentions de faire payer au citoyen la facture du gaspillage enregistré durant la gouvernance des DERNIERS GOUVERNEMENTS, en accroissant la PRESSION FISCALE et en haussant le coût de la consommation des ménages.
3- le document initié et approuvé par Sellal, cite les budgets et le contrôle des dépenses. Comment s'opèrent ces mesures ? Le citoyen, premier concerné, n'a pas accès à la comptabilité nationale, ni à celle des ministères, ni des willaya, ni d'autres entités régionales ! 
Il n'a connaissance d'aucunes données financières ou comptables, et on lui demande d'entériner des mesures à son encontre dont il n'a pas idée de la dimension, des rubriques, des chapitres, des secteurs d'activité affectés, etc...étant depuis toujours dans l'ignorance totale des décisions prises par les bureaucrates et les cercles opaques de l'administration !
Les chiffres seront donc connus que des "initiés", et la populace doit leur faire confiance, "avoir foi en eux " comme en religion, accepter le message de ces nouveaux prophètes !
LE DOCUMENT DU GOUVERNEMENT le souligne d'ailleurs :
"Les réformes économiques, souligne le document, "ne peuvent réussir si elles ne sont pas portées par une administration et des agences qui sont prêtes à les exécuter efficacement".
Or l'administration "terroriste" (dixit  Bouteflika) jouit d'une immunité de la justice (un autre dilemme).
4- l'évidence principale démontrant l'insanité de ce "nouveau plan de développement", et sa nature de fadaise démagogique, et
- son omission de la mention de l'éducation et toutes ses contraintes, de la recherche scientifique et de ses besoins, au service de toutes les activités (dont l'agriculture).
- son omission d'une stratégie géo-économique dans le cadre élargi de la 'Nouvelle route de la soie", locomotive du 21 em siècle,  et donc confirmation de la volonté du maintien du pays dans le giron de la France.
--> http://tinyurl.com/ljbd3qz

LE MERS ( MINISTÈRE ENSEIGNEMENT SUP) PREND AU SÉRIEUX LE NUMÉRIQUE (sic).

Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique en poste dans ce secteur depuis des décennies attend 2017 pour aborder la question du numérique, et il en fait un projet "d'avenir ". Insouciant de l'urgence, négligeant son importance, sous-estimant le poids des enjeux, et adoptant une attitude désinvolte d'amuseur de foule face à ses interlocuteurs !
On aurait espérer plus de sérieux du mi-sinistre !
Notons le verbiage :"Le défi du numérique", est à la fois, il a expliqué, de «croiser nos expériences sur les problématiques partagées et d'identifier à travers les différentes tables rondes, les actions conjointes à mener pour comprendre les pratiques actuelles et de nous projeter dans le futur pour anticiper l'analyse et la maîtrise des plus grands enjeux de l'enseignement supérieur à l'ère du numérique».
En 30 ans d'activité de haut responsable de l'université, vous allez enfin tenter d'identifier, de comprendre, et de vous projeter vers l'avenir pour les enjeux, et bla bla bla...?  Vous voulez nous faire rire ? Nous n'en n'avons pas l'humeur, Mr le ministre, c'est plutôt l'envie de pleurer qui nous envahit.

Les 25 et 26 janvier 2017, Tahar Hadjar, ministre algérien de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a effectué une visite de travail en France à l'invitation de son homologue française, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Entouré d’une délégation de recteurs des universités algériennes, le ministre a co-présidé les travaux de la 4ème conférence algéro-française de l'enseignement supérieur et de la recherche qui avait pour thème les défis du numérique. Le ministre a souligné que la place du numérique dans les universités est "plus que jamais une grande priorité actuelle de l'Algérie", notant que ce défi est "important" et "incontournable" afin de "faire face aux exigences de la modernisation de l'appropriation des outils et stratégies de pilotage de l'enseignement, de la recherche et de la gouvernance mais aussi et surtout pour faire face au défi de la massification". (globalisation ?).
  50 ans de gabegie  et l'enseignement supérieur demeure tributaire de la charité française. 
 Le flux Sud-Nord des diplômés algériens ne soulève aucune réaction, les autorités algériennes  béates s'en vantent et le citent comme performance méritoire . L'hémorragie meurtrière ne soulève aucune contestation ou étude pour y mettre fin, ce qui doit être interprété comme dû à une volonté prémédité de nuire au développement du pays. L'erreur de gestion ou une mauvaise appréciation de cette situation catastrophique sont à exclure.  On peut objectivement avancer l'accusation de sabotage, cet acte organisé ne pouvant provenir que d'un cercle occulte, présent dès l'indépendance dans les rouages de l'administration (universitaire en particulier), ce que j'appelle la judéo-maçonnerie-jésuiterie et dont j'expose amplement la présence dans une multitude d'articles.