12 avr. 2017

LE MERS ( MINISTÈRE ENSEIGNEMENT SUP) PREND AU SÉRIEUX LE NUMÉRIQUE (sic).

Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique en poste dans ce secteur depuis des décennies attend 2017 pour aborder la question du numérique, et il en fait un projet "d'avenir ". Insouciant de l'urgence, négligeant son importance, sous-estimant le poids des enjeux, et adoptant une attitude désinvolte d'amuseur de foule face à ses interlocuteurs !
On aurait espérer plus de sérieux du mi-sinistre !
Notons le verbiage :"Le défi du numérique", est à la fois, il a expliqué, de «croiser nos expériences sur les problématiques partagées et d'identifier à travers les différentes tables rondes, les actions conjointes à mener pour comprendre les pratiques actuelles et de nous projeter dans le futur pour anticiper l'analyse et la maîtrise des plus grands enjeux de l'enseignement supérieur à l'ère du numérique».
En 30 ans d'activité de haut responsable de l'université, vous allez enfin tenter d'identifier, de comprendre, et de vous projeter vers l'avenir pour les enjeux, et bla bla bla...?  Vous voulez nous faire rire ? Nous n'en n'avons pas l'humeur, Mr le ministre, c'est plutôt l'envie de pleurer qui nous envahit.

Les 25 et 26 janvier 2017, Tahar Hadjar, ministre algérien de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a effectué une visite de travail en France à l'invitation de son homologue française, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Entouré d’une délégation de recteurs des universités algériennes, le ministre a co-présidé les travaux de la 4ème conférence algéro-française de l'enseignement supérieur et de la recherche qui avait pour thème les défis du numérique. Le ministre a souligné que la place du numérique dans les universités est "plus que jamais une grande priorité actuelle de l'Algérie", notant que ce défi est "important" et "incontournable" afin de "faire face aux exigences de la modernisation de l'appropriation des outils et stratégies de pilotage de l'enseignement, de la recherche et de la gouvernance mais aussi et surtout pour faire face au défi de la massification". (globalisation ?).
  50 ans de gabegie  et l'enseignement supérieur demeure tributaire de la charité française. 
 Le flux Sud-Nord des diplômés algériens ne soulève aucune réaction, les autorités algériennes  béates s'en vantent et le citent comme performance méritoire . L'hémorragie meurtrière ne soulève aucune contestation ou étude pour y mettre fin, ce qui doit être interprété comme dû à une volonté prémédité de nuire au développement du pays. L'erreur de gestion ou une mauvaise appréciation de cette situation catastrophique sont à exclure.  On peut objectivement avancer l'accusation de sabotage, cet acte organisé ne pouvant provenir que d'un cercle occulte, présent dès l'indépendance dans les rouages de l'administration (universitaire en particulier), ce que j'appelle la judéo-maçonnerie-jésuiterie et dont j'expose amplement la présence dans une multitude d'articles.

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