Les revendications différent selon les facultés, ainsi celle de médecine peuvent être résumées à :
«Les principaux points d’achoppement entre les étudiants et la tutelle restent, de l’avis des délégués présents hier, l’attribution de titre de docteur pour les pharmaciens et les chirurgiens-dentistes et la suppression des examens intermédiaires pour le résidanat.»
«Les principaux points d’achoppement entre les étudiants et la tutelle restent, de l’avis des délégués présents hier, l’attribution de titre de docteur pour les pharmaciens et les chirurgiens-dentistes et la suppression des examens intermédiaires pour le résidanat.»
Comme le soulignait un commentaire (Lien) «Les étudiants en résidanat appuient cette revendication par le fait que l’organisation des examens intermédiaires se fera au détriment de la formation pratique. Cependant, l’on se demande tout bonnement comment peut-on évaluer leurs connaissances ?» (Lien)
La réclamation du titre "Doctor" souligne la futilité de certaines exigences. "Pharmacien, "Professor", " Vendeur de médicaments", ou "Apothicaire" ne change en rien à la nature et à la fonction de la profession clôturant l'acquis de connaissances définies par des normes universitaires internationales, acquises au stade élémentaire ou licence, soit 2-3 ans de faculté. Quand à "Doctor", seul un chercheur ayant gravi les échelons licence-magister-doctorant et apporté une innovation ou une découverte inédite à la science de la pharmacie devrait prétendre accéder à, et mériter ce titre.
«La pharmacie est-elle une science ?» déclare Jean FLAHAUT, De l’Académie nationale de médecine et de l’Académie nationale de pharmacie , qui écrit :
«Dans un lointain passé, vers le XIII siècle, la pharmacie se détacha peu à peu de l’épicerie et de la droguerie.Au départ, ce n’était pas une science. C’était un art, l’art de reconnaître, de recueillir, de conserver les drogues simples, de préparer de médicaments. C’était l’art de faire des produits issus de préparations souvent complexes, afin d’obtenir, non une vérité scientifique, mais un résultat pratique dans la défense de la santé. Et cet art reposait sur les connaissances, accumulées au cour d’un long apprentissage, appliquées avec compétence et aussi bien que possible.» (Lien, pdf).
Dans une définition de "pharmacie", sur wikipedia (Lien), il y est publiée l'information :
«En 2008, la France compte, 23 000 officines pharmaceutiques et 55.000 pharmaciens d'officine (qui ont fait 6 ans d'études pour la plupart, certains se spécialisent et font 10 ans d'études).»
De quoi tempérer les ambitions de nos prétentieux pharmaciens algériens qui réclament aujourd'hui d'être ennoblis ?
Mon opinion concernant le chahut et les manifestations qui sont déclenchés hors du cadre normal des revendications autour l'université et des commissions ministérielles, est que ce mouvement est manipulé et sert de tentative par les forces occultes de la subversion de "faire la révolution" et nous entrainer dans un syndrome libyen qui exaucera les vœux des prédateurs qui lancent une offensive généralisée contre les pays musulmans. La situation en Libye illustre de manière manifeste les plans dressés par les tenants du Nouvel Ordre Mondial pour l'instauration du chaos ! N'ayant pas pu duper le peuple, les agents de la trahison se tourne vers les étudiants, que l'accès très probable à la "face de bouc", a peut être conditionné pour remplir le rôle d'agitateurs. L'Égypte en a fait l'expérience par le biais des "réseaux sociaux" lancés sur le Net par la NED étasunienne, après la formation d'une élite à Washington, devenue le fer de lance de la révolution de palais qui s'y est déroulée, il y a trois mois. Pour des détails sur la stratégie de la NED et l'usage des réseaux sociaux, "Facebook', "Twitter", dans la formation de ses "Essaims de guêpes" et leur manipulation, consulter articles au Lien1 et Lien2. Si les informations qui y sont divulguées ne satisfont pas votre curiosité, il est conseillé aux perfectionnistes de s'adresser au RCD de Said Saadi pour plus de détails, plusieurs de ses cadres juniors ayant bénéficié de la "coopération technique" dispensée bénévolement par la NED, motif de leur engagement et militantisme pour un Mai 68, en ce mois de Mai 2011 !
En attendant que l'agitation estudiantine reprenne à la date publiée du 02 Mai, nos chers étudiants désœuvrés doivent trouver la gréve pesante et l'oisiveté, mère de tous les vices, pénible. Quoi que comme l'avait annoncé El Watan (Lien) par la voix de son sexologiste :«Menant une vie sexuelle active, nos étudiants, malheureusement, ne prennent pas sérieusement en compte la menace du Sida puisque seulement 42,8% d'entre eux déclarent avoir utilisé des préservatifs. D'autre part, les auteurs de cette enquête parrainée par l'ONUSIDA assurent que les étudiants de sexe masculin "se protègent mieux que ceux du sexe opposé", à savoir les filles.»
L'auteur de l'article (Lien), A. Semmar, fervent partisan de la révolte et du "changement", a exprimé son soutien au mouvement et son souhait de contribuer au renforcement de la solidarité agissante, physique et morale, de nos jeunes militants, et celà en distribuant des préservatifs gratuits aux plus engagés des jeunes excités qui animaleront le cortège du 02 Mai.